Mon moulin

Bonsoir!
Nouveau poème. J(attends vos remarques. Merci!

Daudet brassait ses mots dans son moulin
Bachelet cherchait ses vers dans le charbon
A chacun un coin ou moudre son grain
Pour moi, ni suie ni vent, juste un balcon.

Mon balcon, ma falaise, mon promontoire
Ou mes rêves cons, mes malaises, mes espoirs
Se marient, embrumés dans le tabac
Sous une lune de miel, un panorama.

Sous mes pieds, dans un chantier noir et vide
Une bâtisse cache des coins les plus glauques
Mes idées noires y zonent, j’ai mal au bide
Là, mes démons me hantent dans un cri rauque

Au dessus, le ciel immense m’intimide
Même les étoiles et la lune s’y égarent
Ce grand tout n’aura pas pris une seule ride
Quand pour moi, ce rien, viendra le départ

Au loin, dans l’étau de ce paysage
La forêt, les champs guettent le petit jour
L’instant où les fruits dans cette acre image
Briseront le noir comme le fait l’amour.

j'aime beaucoup le style, cependant *hé oui mais MAIS habituels, mais constructifs du moins a mon gout*

- Tu as utilisé le present qui est bien placé mais sur certains vers j'aurais peut être préféré l'imparfait *a voir*

- Et tes 4 derniers vers me touchent moins, peut être trop rapide la conclusion, laisse un peu plus de suspens...


malgré cela je dois dire chapeau, parce que c'est un style tout nouveau de texte que j'aime beaucoup, très agréable a lire.

J'aime bien.
Même si je n'ai pas tout compris dans les deux dernières strophes.

Merci beaucoup a vous deux.

Roxyleen, je vais essayer de réagir a tes remarques
Pour l'imparfait en vérité je ne comprends pas trop... Si ca ne te gène pas, est-ce que tu pourrai expliquer un peu plus? Car en fait, tout se passe au présent dans ce poème. C'est moi qui regarde du balcon.

Azriel : Pour t'expliquer le thème, je parle du balcon ou je passe d longues minutes certaines nuits, ou je trouve très souvent mon inspiration. La je regarde les etoiles, j'observe le chantier et la nature au loin. Hier soir, je me suis demandé pourquoi c'était toujours ici que me venaient mes mots. J'ai reflechis, et j'en ai déduit qu'il y avait la le reflet de tout ce qui se passait dans ma tête: On voit l'immensité du ciel, qui m'inspirent toujours mes questions existentielles, mes angoisses, relativise mon existence. Le chantier, sombre et glauque, qui me renvoi dans mon passé et mes périodes de spleen, et enfin la nature, la vie, qui attends le jour pour, par ses couleurs, eclipser tout le reste, comme mes joies, mes bonheur, mes espoirs...

Voilà, merci encore pour votre attention

Clément

ouep j'ai relu encore et l'imparfait dsl erreur de ma part, pour les deux dernières strophes je pense que tu peux mieux les travailler et en faire une meilleure transition pour qu'il soit parfait!

oupss dsl pour l'erreur...

kiss;)

Poème réussi! A mon gôut rien n'a changé.. J'aime le thème que tu abordes avec originalité...