collection

j'en avais plein ma chambre... ça coulait du plafond
s'épenchait sur chaque mur
ruisselait des armoires
armée de ladybug
toutes plus ou moins grandes, belles à laides, toujours alerte, étrange...
qui sans césse reformaient en rang sérré le corps d'un mutant
ça se mouvait en silence de la nuit
du papier, au serviette, des valisettes au poupées
partout, sur toute les parcelles de murs
instabilité du grouillement
ça vous rend muet
muet et horrifié
de voir tant de pattes,
tant d'ailes,
tant de rouge,
de jaune et de noir,
ca s'entrechoque
sa pullule, imaginez donc mon lit recouvert à la lie de tant d'insectes
adolore, innodore, sans vie mais si térrible
collection du malheur
qui fuit entre nos yeux
à peine clos que l'armée en délire s'étire
se meurt, arrive sur nous comme autant de monstres
et là, en silence, il pose leur pattes imatérielles sur mes cordes vocales,
leur ventre sur ma bouche,
m'obligant au silence
mes yeux roulent dans leurs orbites
inlassablement, clos à jamais
et quand leur gestes enfin se taisent,
quand le sommeil enfin m'étreint
il est déjà trop tard
et sur le mur, les épinles qui les retiennent se rouillent
mes coccinelles sont mortes de chagrins
j'ai rangé ma collection dans deux grandes boites n'en gardant que quelque une...
en souvenir

Beeeeerk xD
J'aime bien le style encore une fois

j'aime pas les insectes de tte facon:pale:

Tiens je viens de le lire autre part ce poème
Moi j'aime bien le style qui est plutôt original.
Le sujet est bien traité.
J'ai juste un peu de mal avec la fin :

se meurt, arrive sur nous comme autant de monstres
et là, en silence, il pose leur pattes imatérielles sur mes cordes vocales,
leur ventre sur ma bouche,
m'obligant au silence
mes yeux roulent dans leurs orbites
inlassablement, clos à jamais

En fait je comprends pas l'image!

Clément

Citation :

se meurt, arrive sur nous comme autant de monstres
et là, en silence, il pose leur pattes imatérielles sur mes cordes vocales,
leur ventre sur ma bouche,
m'obligant au silence
mes yeux roulent dans leurs orbites
inlassablement, clos à jamais

A ce moment j'avais l'image d'un corps en putréfaction, rongé serait plus exacte par cette armée d'insectes, alors que le narrateur est toujours conscient.


Moi j'adore ce texte !

oui, cette image se veut morbide mais uniquement dans le fantasme. le narrateur étouffe et met sa sur le compte de l'insecte qu'il collectione...
naturellement, cette image est flou puisque fausse...
malaise

super ton poème jusqu'a la fin on s'immagine pleind de trucs .
Bravo!

tant que sa ?? mais non... c'est que des ladybug...

J'avoue j'ai pas tout compris
lulli style en bref
ps dis donc lulli l'échéance est proche ^^

ma muse,
l'échéance, tu es seul à la conaitre
prévient moi quand même...
sa pourais être utile
c'est ton jamais

ta pas tout compris ? normal : y'a rien à capté ^^

Morbide à souhait! Je reste à nouveau sans voix... Que dire de plus? Je ne vois pas...

j'arrive pas tro à savoir si sa te plai ou pas...

lol! et bien je te le dit Ca me plait à fond!!

Que j'aimerai savoir écrire... je n'y parviens plus...

écrire c'est ossé lacher la bride de son espris fermé

J'aime bien ce que tu dis là !

merci, c'est que... je ne sais pas travailé.

Travailler, tu veux dire s'appliquer à écrire ? Tu veux dire que tu écris sous le coup sans réfléchir ?

presque oui, surtout pour ce texte si, écris en cinq six minute sur msn pour mon contact donc... sans réfléchir, un brin de relecture (j'ai juste suprimer un vers qui faisait répétition).

je sais pas être dans le labeur, l'écris, c'estq ue du plaisir ou c'est rien !
quoique, certain texte soit travaillé, mais pas ceux si

Moi j'écris mais je ne relis rien. Une fois la page faite, je n'y reviens plus, sauf pour limiter les fautes d'orthographe. Maintenant, même si je ne retravaille aucun de mes textes, j'aimerais que l'écriture devienne systématique, que chaque jour j'écrive quelque chose. Parce que pour moi écrire c'est magique, mais c'est dur en même temps, parce que c'est s'ouvrir à soi-même d'une certaine façon, ce qui n'est pas une mince à faire. Mais le fait d'écrire m'amuse énormément, j'ai parfois tendance à rire toute seule quand j'écris parce que ce que je couche sur papier me fait sourire. Voilà pourquoi c'est magique ! Ecrire est pour moi un enchantement, mais quand même qui ne va pas sans quelque sacrifice.

Bon oki j'arrête de baratiner : je sors *

pour moi écrire c'est rien
enfin, pas rien mais pas vital
s'est un passe temps
un amusement
coucher le son sur le papier
s'inventer une voix en off
réver à toute le spossibilité
oui, vraiment...
écrire c'est avoir le pouvoir
le pouvoir d'être Dieu
rien que sa !
on créé ! et oui ! de nos mains
bien que tout ne soit que redite
donc, oui, j'écris en me laissant porter
le texte vient aprés ou pas
et je passe à la ligne tout le temps
c'est chiant
hein ?

ah et, sa me fait jamais mal au moment de l'écris, parfois cinq an aprés, c'est douloureux, mais jamais au moment de l'écris, je m'invente des douleur pour faire du morbide, je m'inventerai tout se qu'il faudra... pour trouver la bonne ambience, je sacade ma respiration, je me force à être en situation... de loin évidement, me suis jamais aracher d'ongle mdr

Pour moi non plus l'écriture ce n'est pas vital. Mais j'avoue que j'aimerais que ça soit le cas. Peut-être pour simplement me prouver à moi-même que je suis capable de quelque chose, mieux pour me découvrir un talent que je ne possède pas. J'envie les gens qui vivent avec une passion dans les tripes. Moi je n'ai rien, seulement ma tête. Pour cette raison je passe inaperçue. Comme beaucoup sûrment j'aimerais faire quelque chose de mes propres mains et qu'on me félicite, qu'on m'admire pour ce que j'aurais fait. C'est égoïste n'est-ce pas ? Mais c'est ce que je ressens, pour le moment. Souvent j'ai l'impression de mener une existence vaine : étudier pour étudier, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. Une existence vide en somme.