je sais que je déterre un peu un sujet mais y'a un truc qui me chiffonne : y'a une erreur.
Les "matérialistes" sont Ponge et Guillevic, l'intrus c'est Mallarmé, et non pas Guillevic. ( mais merci pour l'erreur, ça m'aura permis de faire des petites recherches sur Guillevic)
Pourquoi ?
Parce que Ponge comme Guillevic écrivent sur des objets, des choses. Ce sont tout deux des auteurs du 20ème. Ils parlent d'objets de tous les jours, une chaise, un morceau de pain, etc...
Mallarmé c'est un monsieur du 19ème et c'est un symboliste, un hermétique ( je préfère le terme symboliste, c'est plus joli
) C'est à dire que la plupart de ses textes sont obscurs, dans le sens où on a parfois du mal à comprendre le fond. De fait, pour Mallarmé et ceux qui ont suivi le mouvement, la poésie c'est une forme avant tout. Mallarmé cherche à atteindre un idéal (
l'Azur dans ses poèmes), le poème parfait... je crois qu'il estimera ne jamais y être arrivé.
C'est l'un des premiers (à vérifier) à avoir destructurer les vers. D'ailleurs les surréalistes aimaient beaucoup ce qu'avait fait Mallarmé. A sa manière c'était un avant-gardiste.
Donc voilà, petite correction.
Après si vous avez le temps, je disserte :
Question 1 : l'intrus est donc Henri Michaux
Eluard et Aragon ont effectivement fait parti des surréalistes, même si après guerre Aragon a quitté le mouvement ( cf. par exemple le poème "les yeux d'Elsa") et que Eluard, lui aussi marqué par la guerre, n'a pas fait du surréalisme toute sa vie (cf. le poème "Liberté")
La question 2, c'est fait.
Question 3 : les trois messieurs sont de la même époque : début 19ème. Baudelaire est le plus jeune.
ça me chagrine en revanche le "deuxième génération". Pourquoi 2ème génération ? Musset est en plein dans la fondation du genre (qui domine entre 1820 et 1850 et Musset est mort en 1857...) au contraire, il fait même transition entre lyrisme, romancier du moi et les romantiques (je parle au niveau des romans, pas niveau poésie, mais les genres évoluent ensemble)
Enfin, pour revenir à Baudelaire, Baudelaire c'est la modernité. Il s'inspire des romantiques, il s'inspire des formalistes mais ne tombe dans le piège ni de l'un ni de l'autre. En fait Baudelaire c'est un entre-deux. Il a beaucoup d'admiration pour les romantiques, comme Hugo par exemple, mais s'en détache un peu... enfin dans sa forme il reste quand même très classique, alexandrins, rimes etc... c'est sur le fond, son travail sur l'imaginaire, les sens, qu'il est moderne et différent.
Question 4 : Rimbaud ayant écrit le plus gros de ses oeuvres vers les années 1870-1880, le monsieur n'est pas du 20ème siècle. Il est dans la veine des symbolistes. (et puis bon, en général Rimbaud, on connait... on a écrit sur lui bien plus de bouquins qu'il en a jamais écrit lui-même... )
Apollinaire en revanche lui en est, quoique mort en 1917. Il suffit de lire le premier texte du recueil "Alcools" pour s'en rendre compte. On est en plein dans la modernité, dans la ville, les thèmatiques nouvelles, les formes déstructurés ( vers libres, absence de ponctuation etc...)
Voilà... si j'ai fait des erreurs quelque part, je vous en prie, n'hésitez pas à me corriger. Je travaille sur souvenir donc j'ai pu en commettre...
Ah et au passage, il y a un S au bout de Cendrars