nuit blanche

Je m'éteins dans les bras d'une nuit blanche
Le vent à ma fenêtre, la chaleur d'un instant
Tout me revient limpide, un regard, un silence
Mon silence... un éclat impatient

J'envie les souvenirs, je m'en enivre encore
Je ferme les yeux, il me semble te voir
Le murmure du soir te délivre à ma porte
Ton sourire... je le devine dans le noir

j'existais, une danse et tout disparaissait
Sous tes doigts, recréee, passagère du temps
Un souffle sur mon coeur, c'était toi, je le sais
Une plume... un message, je le sens

Le monde autour changeait de couleur...
Les rues vides, le désert éphémère, serein
J'appartiens à cette vie, j'y mise ma valeur
Personne... la brise comme refrain

J'étais là. oui là... assise près de ton coeur
Et je l'écoutais battre et je t'entendais vivre
Et ça me suffisait, l'attente est sans douleur
Tes pas dans ma nuit... oh, vibrent, vibrent...

Le matin m'a surprise, endormie, évadée
Blême, l'horizon bleu du jour, et s'il me ressemblait ?
Une aurore engourdie, un silencieux secret…
Quelques gouttes de pluie dormaient sur l'oreiller

vu l'instant du moment c'est tout a fait de circonstance, merveilleux texte!




Mon cerveau fait des bulles,
Des pensées me pullulent,
Jaurais mieux fait de me taire,
Et de conserver les mystères...

A trop se dévoiler,
On peut en manquer...

Arf j'adore.

Très bien écrit c'est certain. Mais pas celui que je préfère. Ce poème ne parviens pas à toucher mon antre. Quelque chose me gêne...

Pas tout compris, mais superbement écrit.

merci pour vos commentaires.
C'est la deuxième fois qu'on me dit que quelque chose gêne dans ce texte. Peut-être est-ce parce qu'il ne rime pas partout d'une part. Et c'est peut-être aussi parce qu'il n'y a pas vraiment de fil conducteur... ce qui explique aussi que Azriel n'ait pas tout compris ! Donc pour explications : ce texte raconte en quelque sorte un "rêve" ou plutôt, ce vers quoi les pensées se tournent vers 3h du matin juste avant de s'endormir... les souvenirs de quelqu'un qui manque, les questions qu'on se pose, les "si seulement cette personne était là, voilà comment ça se passerait" (c'est le corps du texte en quelques sorte ça, un fantasme si on veut). le fait que finalement, c'est dans ces moments-là qu'on est vraiment soi-même, en écoutant ses désirs, le soir à sa fenêtre (quatrième strophe/cinquième strophe) Puis le réveil, les sens engourdis, une vague sensation de ne pas se sentir très bien, on se rend compte qu'on a pleurer la nuit ( ça c'est le dernier vers) mais on se lève quand même et la vie continue quoi... voilà en gros ce que raconte ce texte. j'espère que c'est plus clair...