En Attendant Godot

Deux clochards, Vladimir et Estragon, se retrouvent sur scène, un non-lieu (« Route de campagne avec arbre ») pour attendre le mystérieux « Godot », un homme qui leur a promis de les aider, un espoir de changement.
Des inquiétudes naissent : Est-ce le bon jour ou le bon endroit ? Peut-être est-il déjà passé ? Que faire en attendant ? Un autre couple entre en scène : Pozzo et Lucky, le premier étant un homme très autoritaire; le second, une sorte d'esclave, un sous-homme tenu en laisse, que Pozzo commande tyranniquement. Le jeu continue quelque temps ; après le célèbre monologue de Lucky, muet le reste du temps, mais qui se lance dans une tirade de plusieurs pages, morcelée et inintelligible, les deux nouveaux venus disparaissent.
Godot n'est toujours pas venu. Un jeune garçon apparaît : il est envoyé par l'absent pour dire qu'il viendra demain.
La lumière de la scène se rallume sur le même décor. Seul l'arbre a changé d'apparence (il a quelques feuilles). Le premier acte se rejoue presque à l'identique: Estragon ne se souvient pas du premier acte, Pozzo est devenu aveugle. La fin de la pièce ne réserve aucune surprise : un autre garçon vient délivrer le même message. Les deux compères envisagent de se suicider en se pendant à l'arbre.
Enfin, un dernier échange: « Allons-y » dit Estragon. « Ils ne bougent pas » précise Beckett en didascalie.

merci pour ton partage, moi j'm assez le théatre, il y des choses dans le théatre qu'on ne peut pas lui enlever tel que l'humanité...

ça donne trop envie de lire la pièce, et surtout d'aller la voir.

J'avoue j'aurais adoré voir la pièce. Malheureusement j'habite un peu trop loin de Paris xD
On l'a étudiée de fond en comble en Français, jcrois qu'un cours m'a jms autant passionnée en fait XD

Becket ! Becket ! un monument du théâtre !


en attendant Godot, oui, sa pour attendre, il atendents... C'est du plaisir... que du plaisir, l'insolite toujours, le rire et les larmes... Tout pouvant être réécris en regard de la sociéter, de l'enferment, d'un "non but".

Je l'ai lue enfin, cette pièce. Elle est extra.
Mais horrible, horrible. On est en plein dans l'absurde. D'ailleurs cette pièce est en soi absurde. C'est un bon sujet de conversation et de réflexion sur l'existence humaine. C'est une pièce à méditer !

Citation :

Les deux compères envisagent de se suicider en se pendant à l'arbre.

En fait chaque soir ils tentent désespérement de se pendre pour mettre fin à leur attente, mais ils n'y arrivent jamais, soit parce qu'ils reviennent sur leur décision soit qu'ils n'ont pas de corde. A la fin de la pièce, je crois qu'ils ne se pendent pas, mais ils l'envisagent très prochainement s'ils trouvent de la corde.

Nan ils ne se pendront jamais ^_^ ils sont condamnés a revenir chaque soir attendre Godot.. Ils s'aiment trop pour se pendre je pense, tant qu'ils seront là l'un pour l'autre, et qu'ils pourront combler le vide de leur existance par les mots, ils resteront en vie..

Parce que c'est ça: ils parlent pour combler l'ennui, l'attente, le vide, parler pour eux, c'est vivre. Ils diraient n'importe quoi pour continuer a vivre, c'est pour ca que leurs dialogues ne rimes a rien, et pourtant, ils parlent.. Leur vies n'ont aucun but, et pourtant, ils vivent..

Ils vivent aussi parce qu'ils ne peuvent faire autrement.
C'est vrai quand tu dis qu'ils s'aiment trop pour se quitter, d'ailleurs chaque fois qu'ils l'envisagent ils reviennent ou ils restent sur place. Aussi parce que si l'un meurt l'autre reste seul et il ne pourra plus se pendre. Car l'un aide l'autre à se pendre, en tout cas ils l'envisagent ainsi. Et puis ils n'ont pas de corde, et ils n'en trouvent jamais, puisque tout se répète inlassablement. Quand bien même ils le voulaient, ils ne le pourraient pas, de se tuer. C'est ça l'absurdité de l'existence. Ils sont obligés à vivre, et surtout d'attendre cette mort qui ne vient pas, un peu comme nous d'ailleurs. Et dans leur attente, ils s'évertuent à passer le temps, avec des choses, des réflexions, des questions complètement absurdes. L'absurdité de l'existence en plein !

Ouiii si on veut.. Beckett le dit lui meme, il ne sait pas pourquoi il a écrit ca, et il ne trouve aucun sens a sa pièce. Il n'a pas écrit ca pour faire un parallèle avec l'absurdité de la vie ou soulever le problème de la communication... Il le dit clairement, c'est aux lecteurs de se démerder avec son livre, chacun interprète ce qu'il veut.
ah la la jcrois que j'ai jms autant aprécié un cours de francais. Et ca m'a valu un 8/10 a mon bac blanc. (Oral blanc de français. J'aurais pus avoir une super note si j'avais pas foiré mon entretien.)

Maintenant je VEUX faire Baudelaire et ses Fleurs Du Mal !!! T_T Et en attendant on se tape un vieux bouquin de Aimé Césaire que j'arrive meme pas a lire tellement j'le trouve a chier...

Baudelaire c'est bien !!

C'est clair *_*