toi - moi - nous deux en face à face.

je plante le décos et à chacun ces tords.

à droite il y a l'eau
à gauche le parking
il fait beau sur la parking
il pleut sur l'eau
il neige sur toi
il givre dans mes cheveux

je te regarde en souriant
jamais combat ne me ferra frémir
j'ai tout à gagner, si peu à perdre

tu rimes et verses
je prose à hic
et si tes rimes ennivrent
mes proses dénigrent

tu voulais un terrain...
qu'il s'étende d'est en ouest
qu'il réunisse le sud et le nord
qu'il n'y est plus ni haut ni bas
tel les géants de la Gréce
prenons toute la place
et celle que nous laisserons...
seront pour les spectateurs

Comme drapeau j'étend ma propre peau
je la sépare de mes muscles
et je la découpe au scalpel
j'aime savoir diséquer
le corps est un terrain à conquérir
je ne plante pas ce drapeau
je m'enroule dedant
en écrivant dessus le nom de ma patrie
"lulli" cerclée de sang et de flamme

rien n'est jamais trop
aucun mots n'est à enlever
emputation impossible
tout les coups sont permis
et jusqu'à l'épuisement
de nos jeux si virtuels

tes maux ne sont pas mon agonie
ils seront la croix que je porte déjà
des maux à tire d'aile
et le repére qui fuit
je suis là, droit, fier, et je t'attend en souriant.

Jolii

le suspense est par trop intense
et desormais je pense
que j'ai laisssé assez de temps
a l'ennemi deja perdant...

alors

le rythme est rapide
comme ta respiration
ton ame est aride
humide comme ma compassion

donc

j'affute mes mots commes des couteaux
lacere ta peau et boit ta parano
pour me mettre en appetit
j'observe le petit qui deja demande répit

mais

eikko,avec ses mots fléaux, te casse le dos,
detruit ta libido, te saigne comme un pourceau
c'est le but de ma lutte: pas un seul upercut
pour que plus dure sois la chute

ainsi

cash, je te crache mon trash
mes flash t'arrachent comme une cravache
tu transpires, et plus vite tu respires
tu ne sais plus quoi dire?

c'est

ta geole de chair
qui te retient prisonniere
ce n'est pas moi que tu fuit
mais ta propre megalomanie

ce

terrain immense, que tu as bati pour nous
acceuillera notre transe jusqu'au bout
les echos de mots
et les maux d'eikko

soudain

une sensation etrange s'empare de mon corps
un tremblement, doux et puis de plus en plus fort
me secoue les reins
et fait vibrer ma main

c'est

un rire, puisant et improbable
provoqué par la vision pitoyable
d'un androgyne presque parfait
recroquevillé sur ses lacets

regardez

il fait peine a voir, tente de se redresser
titubes et laisse glisser
sa chere plume, arme fatale
remplie de solution lethale

sur

le sol ce ne sont que lambeaux
un male, quelques maux
des morceaux de femme
et des parcelles sanglantes d'ame

or

cette plaine sans fin
bordées d'un coté de gradin
pourrait etre abandonné
et lassée dans l'ombre du passé

mais

non, public cheri
le spactacle n'est pas fini
laissons ce cher lulli
montrer qu'il est encore en vie

et

pour parfaire encore l'eclat du joyau
qu'est le combat loyal mot a mot
je dit en face a mon adversaire
que j'aime ses mots de fer.

De mieux en mieux !! J'adore la construction de ce slam..

oh j'insiste lulli,leve la tete, regarde...
les spectateurs sont la!
ils assistent a nos joutes hagardes
et observent nos ébats!

je pose ces mots
pour mzelle necrow
merci bien bas tres chere
en esperant ne jamais vous déplaire

Eikko sait bien que Lulli est une gonzesse Cacaille elle est pas con non plus

koiiii....
cacaille douter de moi ainsi...
je fondais tant d'espoirs...

Cacaille écarte toi,
que mon adversaire est plus de place
de il à elle, c'est toujours moi
lulli est ! c'est ce qui compte.


si j'ai baissé la tête c'est pour mieux m'imprégner
de ses mots que tu dis
comme des couperets
et les laisser sifler au desus de l'oreille
comme tant de fléches ardantes
qui louperaient leur cible

tu bois mes mots sur fond de polaroide
mais méfis toi de leur impact
si tu ralentis
j'accélaire...
je n'ai plus de temps que déjà je reviens

mes idées s'enchainent comme autant de chaines
ma libibdo n'est jamais plus développée qu'en pareil jouxte
et si la tienne tourne de l'oeil
fuis, ou tu serras la proie de mes folies !

ma respiration se saccade en retenant un fou rire
c'est que tes mots qui s'amoncellent
sont bien jolis mais...
mon canard garde ces pattes et se pavannent entre nous deux...

et si j'éclate dans l'espace
si je gronde dans le temps
si je m'élance au loin de toi
c'est pour mieux te voir
mieux te saisir au colet
tu as a faire à lulli
ne le prends pas à la légére
entre un il et un elle
je ne suis plus que ton désir

je me recrocville toujours pour mieux bondir
et j'ai dans les jambes assez de force
pour t'entrainer dans ma chute
ou dans mes vire voltements
oserais tu accepter ma danse ?

bravo! super!

je poste pour cacaille
cette petite canaille
qui ne saisis pas la portée
exacte de mes idées

mais lulli adversaire splendide
a ecarté ces paroles candides
elle s'est bien resumée
simpement il est...

cacaille je ne t'en veux pas
tu es public et en ce cas
aucune parole n'est vaine
et rien ne me gene!

pour te prouver ma bonne foi
j'envoie jusqu'a toi
un papillon leger
qui ressemble a un baiser

tendresse particuliere
unis les adversaires
dans leurs folies encrière

je t'admire lulli belle
pour tes phrases pleines de miel
que tu fais passer pour fiel

je te hais lulli beau
pour ces tas de mots
qui effilochent ma peau

ca laisse des ecchymoses
cette petite prose
teintée de rose

mais mes bleus
disparaitront sous peu
ouvre les yeux

fuir?
laisse moi fendre ton ame d'un eclat de rire!
tu esperes me voir ventre a terre
pour echapper a tes mots de verre

ils se brisent avant d'arriver jusqu'a moi
etincelants fragments de mots a toi
ils sont surement apocalytiques
mais les miettes sont pathetiques!

c'est toi, ma douce epine, qui me feintes
me fait prendre vessie pour lanternes peintes
tente de t'eloigner pour soi-disant m'etrangler
mais en fait n'espere tu seulemnt pas t'echapper?

ce sont mes mains gantées de folie
qui vont s'enrouler autour de ta gorge jolie
et ces maux que tu ne connais pas
vont penetrer jusqu'au plus profond de toi

je leve mon verre en ton honneur
le pied sur un des bord de ton coeur
buvons tous a ta vanité
qu'il me tarde de ruiner

au creux de ton ventre soudain
brule un immense feu malsain
tu pense que tu peux le cacher
mais c'est moi qui l'ai allumé

que veux tu?
qu'espere tu?
que je t'epargne?
qu'aucun ne gagne?

mais il est trop tard
et meme si ce soir
je te laissais porter
l'ultime coup de pied

meme alors tu serais ma victime
parce qu'avec mes quelques rimes
j'ai alummé le desir dans tes reins
et tu ne pourrait vivre sans ma main

le jour se leve sur nos ebats
et je te regarde
jamais ne finira ce combat
parce qu'il nous garde

Cacaille : Bah elle joue sur les mots comme le fait Lulli, elle rentre dans le jeu quoi. Me trompai-je ?

Sinon j'adore etre spectatrice de cette joute particuliere.. J'admire.

eikko a écrit:

pour te prouver ma bonne foi
j'envoie jusqu'a toi
un papillon leger
qui ressemble a un baiser

J'avais pas remarqué qu'elle avait écrit ca lool (Haaan Seb pas content si il savait :p)

encore faudrait il que ce seb en question
porte un quelconque interet a mes production

il doit penser que ce que je poste
n'est rien d'autre que du compost

alors la jalousie n'arrivera pas
parcequ'il ne me lit pas

cacaille , cher ami
n'a pas a craindre de jalousie

et en plus belle demoiselle
ce ne sont que des pixels

j'ajouterai en post srciptum
que je n'aimerais jamais qu'un homme

voualaaaaaa!

(je sais bien que c'etait une vanne hein, pas de panique!!!!!!!)

belle réponse.

trop forte j'adorais a un moment parler en rimes aussi! c'est cool ca! lol

Nan mais elle a toujours l'inspiration cte fille, rimer c'est sa vie.

les bleu on disparus depuis lontemsp déjà
sur ta peau endeuiller de trop d'attente
le temps passe et se presse
le public simpatiente
qui'l ne s'inquiéte pas, lulli n'est jamais loin

Cacaille su prendre au vole ton faux baisé faux papillon
qui s'écrasa contre ces lévres
en goute décoeurement
quand on veut embrassé, mieu vaus être dans l'arrêne
en bon chevalier, tu lui offris ton écharpe
mais que pourais til en faire ?
Sa Seigneurie de l'Oeuf de la Caille
enroule autour de ses doigts
se simulacre de promesse maladroite...

Si tu m'admire, si tu me hais
comme tes mots seul savent le dire
n'est ce pas avoué un échec
et rendre à mes cheville l'importance qui se doit ?
C'est trop d'honneur pour moi
et ne sais pas le rendre
tu rime quand je m'exprime
tu te perd quand tu crois me trouver

Ma tecnique est tout autre
que celle que tu avance
je n'est point prétention
à inventer des mondes
et acrocherais au ciel des lustres point des étoiles !
je ne mors presque pas
et ne sais pas courire
je ne te pousuis pas
et ne te force à rien
j'attend juste mon heure
qui est toujours là bonne
celle qui s'écoule encore

tranquilement je te regarde
épuisement de folie, dérailleuse de méningue !
remus toi douce amie !
remus donc tes délires !
tu peu bien m'étrangler, me tuer, me frapper
je suis dans l'insensible
dans mon corps de bête
infatigable et souriant
regarde mon calme dans le reflet de tes yeux pales

si tu me propose un verre
je le boierais à ta beautée !
que tes vers sentortille
tes pieds parer de vaire comme celle d'une princesse
dans le vert de l'été, tu ne serra plus vers où tourner le nez !

Je ne sais pas le mot fin
mes reins s'enflame pour tant de monde
qu'un de plus un de moins
cela ne change plus rien
et de ta main si fine
je n'espére pas l'aumone
ni même le moindre geste
j'ai assez des deux miennes
petites mais habilles
pour habiller mes nuits
pour combler mes attentes
et pour mieu timiter
en chevalier ardent
je me part de sang
et envois mon amour
en un zeste de déraison
à l'au de là des maux
quand la terre souvre enfin
quand la mer noix les cieux.