Bonsoir!
On écrit trop souvent pour nos ames soeurs, trop peu souvent pour nos alter-egos...
Mes compagnons, mes potes Lorent Melomac
Ca peut sembler crémeux
De lâcher ca comme ça
Mais
C’est quand même grâce à eux
Que je suis encore là
Moi
La devant ma machine
La derrière mon futur-
Moi
A faire des rimes mutines
Pas dans un coffre obscure
Quoi-
Que malgré mes gerçures
La je suis la pour eux
Ceux
Qu’ont soigné les gelures
Des hivers rigoureux
Ceux
Qui malgré mes déprimes
Brûlèrent leur langue de bois
Pour
Me redonner l’estime
Que j’avais plus pour moi
Merci les petits mecs
Du haut de leurs huit ans
Qui
Pour mon cœur un peu sec
Etaient déjà trop grands
Vous
Dont la fraternité
Fut ma roue de secours
Quand
Je finissais crevé
Le long de mon parcours.
Vous,
Mes compagnons mes potes
Mes compères de galère
Vous
Corrigez mes fausses notes
Mais vous me laissez fier
Bref
Question à trois quenottes :
Aurai-je vraiment l’air clair
Si,
Pendant que ca capote,
Vous vous me laissiez faire ?
Merci pour votre lecture...