ma première petite nouvelle..... a vos plumes pour les critiques..
Il était de ces êtres qui se faufilaient dans les pensées. Rampant à travers les idées, il se nourrissait des désirs sadiques ; Impassible, il te laissait mener la danse grotesque du jeu.
Dents serrées, tu te retenais… si tu avais su, qu’il le savait…Il sentait suinter tes aspirations... ton masque enfin écrabouillé, tu serais prête pour l’assouvissement… Toi, sa proie, qu’il aimait traquer.
Sorte de mesquinerie sordide il te laissait du temps pour réfléchir, envisager une solution qu’il délectait déjà avec cruauté. Il t’affligeait le temps, comme pour te laisser croire que tu avais un espoir… Son ardeur prosélyte pour ce jeu te menaçait, un jeu de séduction démangeant ta curiosité…
Tu étais déjà sous son emprise malveillante, il t’appelait délicatement pour te plaire, point trop n’en faut, il faut savoir doser ses paroles pour attirer. Sa technique grouillait de petites aspérités, mais si petites fussent-elles, tu ne t’en apercevais même pas.
Tu le regardais avec attention. Il était frêle jeune homme, bien distingué, des mains de velours et un regard noir perçant. Il se confondait bien dans ce paysage, dans ton monde, il se faufilait cet ingrat… Il te dépossédait de ta raison, d’une obstination sans nul doute qui finirait par payer. Ses mouvements disséqués pour mieux t’approcher, ne te faisait plus peur…
Il fantasmait déjà sur cette heure torride, ou d’un coup net il jouirait de sa victoire ! Jubilation, euphorie, étaient des mots qui l’entêtaient ! Entendre ton soupir s’exalter dans l’écumante aigreur du soir… ou tu serais partie. Un moment intense, épris de satiété, il humectait ses lèvres, en pensant a cette idée. Il divaguait ainsi, expirant doucement, son émoi envers elle ne pouvait pas le dissuader. Il lui fallait du courage pour faire face à sa belle… un pur plaisir sans délicatesse… une envie de jouissance absolue…
Toi, tu étais à ses yeux, le plaisir charnel, la beauté de la nature enfin maîtrisée qui le poussait à agir. Ta grâce sublimait ses pensées douteuses…
Il était l’heure de passer à l’acte.
Sous les derniers rayons de soleil, ta robe claire se dorait avec sensualité, tu étais belle, et il rêvait de te l’arracher.
Ton cœur battait maintenant la chamade…tu te doutais. Sans scrupules, il pris en main ton destin… juste un coup de plus…
Tes cris retentirent dans la lueur de la plaine, tu étais sienne ! Mais comment aurais tu pu faire autrement face a un homme si délicat ?
Ton cœur déchiqueté, tu avais laissé... meurtrier, et pleins de vices, il avait eu ce qu’il espérait : ce chasseur du dimanche, et toi jeune biche abattue.