exipit imposé...

allez, un petit travail de plus...
votre texte -forme libre- doit se finir par :
"J'ai laissé le Pacifique derrière moi, là, sur le quai, juste en dessous d'un papier de bonbon."


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dite moi si l'exercice vous amuse, j'en ai d'autre... beaucoup d'autre en réserve... mais si sa vous botte pas, je les garderai pour moi !

C'est top ça, bien vu arsen ! On pourrait presque croire que c'est facile à caser avec ton texte...

ahah ! bon, puisque tu as ouvert le bal, je vais rechercher le mien...
j'aime beaucoup le tiens...



'lui'

vacances en bord de mer
bord de terre
coté pacifiste
pacifique
et son regard
en dentelle de lumière...
je me souvient
qu'il voulais danser
que je ne voulais pas
c'était un bel homme
marié avec enfants
aimant à la folie
m'aimant à déraison
l'hôtel était jolie
en bonbons à l'entrée
bonbons dans les chambres
bonbons fin de repas
il aimait sa, lui, les bonbons
moi, je le regardais manger...
suçoter, sucer, s'enivrer, s'ensucré
je devais rejoindre Armant
au loin de la cote, sur l'eau
je lui ai fait mes adieu
en ribambelle de douceur
le bateau quitta le port
en un foulard d'aurevoir
J'ai laissé le Pacifique derrière moi,
là, sur le quai,
juste en dessous d'un papier de bonbon.

J'aime bien vos textes.
Je vais essayer d'en écrire un.

Voilà le mien. Vous me direz quoi.

C’était toujours la même, mais on l’aimait quand même, la fugue d’autrefois qu’on jouait tous les trois …
On était malhabile, elle était difficile, la fugue d’autrefois qu’on jouait tous les trois !

C’était en 1945, à Nagasaki.
Nous nous étions levés de bonne heure. Le soleil se levait à peine. Les oiseaux chantaient et sous les cerisiers en fleurs, les roseaux soufflaient chatouillés par le vent. Ensemble nous partîmes. Deux à deux, chacun sur sa bicyclette. Ma jupe se souleva, son chapeau s’envola, et nous rîmes de bon cœur. Nous étions charmés par ce jour nouveau, l’espoir était à notre porte. Oui nous espérions ! Et cela nous faisait sourire.
Le long de la route, nous rencontrâmes Shiguré, attelé à sa péniche. D’un signe de main il nous salua. Nous lui répondîmes : « - Oui quel bonne journée, monsieur !
– Excellent pour aller en ville !
– Et acheter des bonbons chez Léon ! »
Il rit lui aussi. « Ah ces enfants ! »
Et nous pédalâmes de plus belle. Nous nous devions d’arriver à temps, avant l’ouverture des portes. On nous avait promis une nouvelle livraison, on nous avait promis la fin de la guerre ! Aujourd’hui les avions étaient absents, plus de bruits, plus de cris, seul un chant. Le chant de la nature sereine et calme. La paix.
Mon frère chanta l’hymne nationale. Moi je me remémorais une douce petite fugue apprise aux cours.

C’était toujours la même, mais on l’aimait quand même, la fugue d’autrefois qu’on jouait tous les trois …
On était malhabile, elle était difficile, la fugue d’autrefois qu’on jouait tous les trois !

La ville se tenait aux abords de la digue, des quais du port. La plage. L’océan. Le Pacifique. Kerry, Kisa, Line, nous rejoignirent. « Il était temps, dirent-ils, les magasins vont bientôt s’ouvrir. Les livraison abondent de partout ! ». Et le Pacifique plus brillant que jamais, plus éclatant, calme et serein. Nul bâtiment à l’horizon, nulle explosion à l’horizon. Je levai mon regard au ciel, plein d’espoir. La guerre était-elle finie ? « Oui, me répondit-on. » Nous laissâmes là nos bicyclettes et nous courûmes jusque chez Léon. Espoir. Espoir. La paix vaut bien une friandise. Les gens discutaient allégrement dans les délabrements d’une ville autrefois meurtrie. N’était-ce donc plus qu’un souvenir ? « Oui me répondit-on, tout est fini. » Et nous achetâmes des bonbons. La guerre était finie ! Plus de cris, plus de douleurs, plus de peurs, plus de chagrins. Que de doux plaisirs arrivés ce matin dans nos rayons vides ! Nous nous jetâmes sur le sable chaud. Enroulés les uns dans les autres, nous jouions à chat et à la souris. Le gagnant recevait un bonbon. Nous jouions au crabe et au poisson, le perdant recevait une tasse dans la mer. Quelle était donc cette douce euphorie qui nous habitait ? Nous étions heureux, sous ce soleil matinal, chaleureux et bienveillant. Nous rêvions à nouveau à des jours meilleurs, oubliant notre détresse dentant. Et nous fêtons la paix avec l’air, l’eau, le sable, et nos bonbons de chez Léon ! Allongés à moitié nus sur le sable nous regardions le ciel s’illuminer plus encore, priions le Dieu Tout Puissant pour une éternité de paix. Et comme en réponse à notre prière, le ciel se déchira. Le sol trembla. Et la multitude d’anges célestes vinrent nous embrasser de leur feu ardent. Il n’avait suffit que d’un mot, d’une espérance pour que notre vœux se réalisât : une éternité de paix ; acclamée par une allégresse subite de la nature tout entière. Les festivités furent grandioses : ce ciel grandiloquent fut le dernier que je vis, ce raz de marée, cette lumière aveuglante. Je souris à mon frère, avalant le dernier bonbon. Il pleurait. « - Tu as chaud ?
- Oui, la guerre continue. »
Je le pris dans mes bras, l’embrassant de tout mon amour. Et nous filâmes sur les quais pour nous abriter.
La terre fut bientôt ensevelie sous notre silence.
Et je laissai le Pacifique dernière moi, là, sur le quai, juste en dessous d’un paquet de bonbon.

c'est pas mal tt ca, interessant!

arsen, j'aime, mais c pas mon truc la narration au présent, lulli, comme d'ab, et azriel également, pit etre un peu long pour m'accrocher!

voila mes commentaires, maintenant je vous laisse critiquer le mien:

Il y a toi, il ya moi, et peut être nous...
Un regard qui m'ennivre d'une senteur sucrée,
Un sourire parfumé qui éclabousse mes joues,
Il y a toi et moi... sucrerie de délice acidulé.

Je me sens emportée par ton gout enfantin...
Tu sucres ma vie de douceur infimes..
Tu m'emmènes loin d'ici par des rêves lointains...
Je prendrai très bientot ce chemin maritime...

Je ne pense plus qu'a ce NOUS en totale fusion,
Un voyage non permis vers un délice infini,
Deux etres amoureux en perpetuelle suçion,
une sorte de nouveau gout s'ouvrant sur ma vie...


Je me suis mise a divaguer dans ce monde sucré,
de temps en temps aussi, parmi mes suspicions,
J'ai laissé le Pacifique derrière moi, là, sur le quai,
Juste en dessous d'un papier de bonbon.

C'était aillleurs,
Sous les limbeau informes
De mon enfance décrépie.
Les clowns criaient
Souffraient sous les mirages
De l'ocean insipide.
Mais au dela de l'horizon
Il y avait notre palpitation,
Les chimères et les rêves nous y appelaient

Pourtant personne n'osait
Aucun de nous, enfants
Ne voulait quitter nos parents.

Les sucrerie nous retenaient,
Jusqu'au jour ou,
Au dela de nos envies
Les amuseurs partirent
Avec tout ce que notre âme connaisait
Alors je pris le derniers de ses cochonnerie
et sous son emballage qui devenait ma protection,
J'ai laissé le Pacifique derrière moi, là, sur le quai,
Juste en dessous d'un papier de bonbon.

Azriel : j'aime bien ton histoire mais les temps que tu utilises ne me plaisent jamais... je sais, narration et tout, mais je trouve ça hypra lourd à lire.
mise à par ça. Jolie histoire, dont la chute est trés prévisible mais joliement amenée, oui.

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roxy. Jolie aussi, j'ai eu quelques accrochage dans les rythmes.

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samdelfino, j'avoue ne pas top acrcocher... ca reste flou... mais y'a de belles images, fulgurantes qui restent.

Mmm Quel temps aimes-tu ?? ^^

je connais pas leur nom mais je suis du présent plus que du passé j'imagine...

Je sais pas si c'est bien, à vous de me le dire, j'espére seulement avoir respecté les régles du jeu.


Des heures d’autoroute avalées, pour voir enfin le crépuscule à l’horizon, sur l’océan pacifique. Toutes les deux sur le capot de la voiture, regardant le rose ce mêler au bleu, l’or du soleil rencontrant l’argent de la lune. Elle me prend la main et me chuchote :
« - C’est notre nuit, prenons là !!! »

Et, me déposant un baisée sur la joue, elle m’enlace pour formé l’entité parfaite. Nous nous complétons et partageons le peu que nous avons à fin de combler le vide qu’ont laissé nos naissances.

Deux heures plus tard le charme est rompu, mais la nuit n’est pas finie alors nous partons à la rencontre des vagues sur la plage qui s’étant à nos pieds. Le sable s’écrase sous nos pas, nos empreintes, cote à cote, dessinant le chemin parcourut ensemble. La fatigue gagne du terrain nous regagnons donc la voiture pour s’endormir dans les bras l’une de l’autre.

L’aube emplit mes paupières. Je suis avec elle mais plus pour longtemps. Pour le déjeuner des bonbons dégusté dans un port de plaisanciers. Maintenant nous devons retourner dans nos vie monotones, après un dernière adieu à l’océan hospitalier, j'ai laissé le Pacifique derrière moi, là, sur le quai, juste en dessous d'un papier de bonbon.

J'aime beaucoup ce petit dernier. Bravo Tara ^^

C'est pas mal tara ! J'aime bien y a une bonne atmosphère!

Petit point négatif => t'es fachée avec l'ortographe toi aussi ?

Oui, l'orthographe et moi ça fais ... ben rien, on est incompatible, lol!!!

je suis contente que ça plaise.