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 Sarah

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Azriel
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Azriel


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MessageSujet: Sarah   Sarah Minihorlogeqq8Dim 25 Mar - 15:26

Petite histoire …


L’homme se tenait raide au milieu du parc, les jambes écartées, les bras ballants, et son regard porté très haut vers le ciel contemplait son immensité au travers des yeux absents, mouillés, rouges. Il était enveloppé d’un halo de fumée, effluve parfumée, elle-même appesantie par une lourde retombée de flocons de neiges. La cigarette s’éteignait, mais à chaque fois il l’a rallumait au creux de sa main. L’herbe ne suffisait pas à le réchauffer au cœur de cette nuit glacée. Il prit de sous sa veste un petit sachet blanc, qui mélangé au tabac et aux feuilles vertes décupla la dose prise au départ. Il tressaillit, il sourit. La dose était vraiment forte. Peut-être que le curieux mélange qu’il en avait fait en était la cause ? Possible. Possible … L’homme était déjà loin de tout souci, ni ici-bas, ni là-haut, mais entre ciel et terre, dans un monde où règne le silence, le néant. Un endroit qualifié de nulle part.
La neige tombait toujours. Le ciel s’obscurcit encore. Pas d’étoiles, les nuages avaient tout recouvert. Pas de lumière dans ce vieux parc délabré, laissé à l’abandon depuis bien longtemps au sein d’une ville bruyante qui l’entourait de toute part. Pourtant il faisait calme, très calme. Tout était blanc, tout était noir. Et au milieu, un banc de bois, un lac gelé et un arbre centenaire qui les séparait, un vieux chêne. Tout n’était que silence dans cet air immobile, et que venait à peine troubler la respiration lente d’un homme essoufflé, et celle d’une jeune fille, plus saccadée, s’exerçant sur la glace. Elle ne voyait pas l’homme, caché derrière ce vieux chêne. Lui ne la voyait pas non plus, trop pris dans sa contemplation du vide. Il faisait froid ce soir-là. Mais ni l’un ni l’autre ne s’en soucaient.
Elle, elle voltigeait dans l’air, glissant ensuite discrètement sur la glace. Elle élevait les mains avec grâce, tournait, tournait, puis retombait sur ses pas. et la danse reprenait, la même, toujours la même. Elle élevait les mains, un pieds, l’abaissait, tournait, relevait les mains, l’autre pied, et puis … Elle sautait, elle volait pour retomber sur la glace dans un bruit mat. La neige, ces particules de soie blanche venaient recouvrir la surface gelée du lac, ce qui entravait son avancée. Mais la jeune fille n’abandonnait pas. Elle recommençait de plus belle. A chaque erreur, la danse reprenait, et dans ce tourbillon de mouvements légers, prise dans l’étau immaculé de son manteau d’hiver, elle apparaissait plus éclatante encore que la lune que l’homme s’imaginait.
L’illusion s’était estompée, sa tête avait rebondi lourdement sur la dureté du bois. A demi assommé, il s’était relevé précipitamment du sol, où une grosse marque prenait forme. Les cigarettes tombèrent. Et la poudre se mêla à l’autre, d’un naturel plus bénéfique. Le sachet n’avait pas été refermé. Ayant compris son erreur, il voulut en rassembler le plus possible. Dans son engouement il confondit la blanche avec la blancheur, prit ce qu’il considéra comme sa poudre, mais ses mains bleues, gelées, ne purent lui être d’une quelconque efficacité. Le froid ne lui faisait plus aucun effet, seul le feu pouvait faire toute la différence. Il versa la poudre dans une cigarette, le blanc se fonda dans le vert, qui prit une tinte plus foncée au contact de cette humidité. Son esprit encore abruti ne comprenait toujours pas l’inutilité de la peine qu’il s’infligeait, pour allumer une cigarette déjà noyée par la neige fondue. Après la poudre, le tabac s’effrita, se noya. Bientôt il ne resta plus rien de ses réserves qui furent littéralement happées par l’hiver, ses poches ne contenaient plus aucune drogue. Aucune.
La douleur revint lancinante, oppressante. Le souvenir de ce pourquoi il était là lui obstrua le cœur, si bien que des larmes d’amertumes coulèrent le long de ses joues creuses. Ses cris résonnèrent dans l’immobilité congelée, et l’espace étroit contenu au sein de ce délabrement hivernal accueillit comme à regret ces lamentations déchirantes. L’arbre frémit sous le vent, une infime petite brise qui semblait vouloir dire : « Jeune fille ».
Elle tomba, pour la énième fois, sur ses genoux dans le creuset de la neige. La chute fut plus douloureuse, elle cria. Un hurlement féroce qui semblait vouloir dire : « Jeune homme ». L’arbre frémit sous le vent. Traversé par ces deux courants glacés, il ne pu se contenir. Bien malgré lui, il laissa s’échapper son habit d’apparat qui s’abattit lourdement sur la neige. Au même moment la lune apparut dans toute sa splendeur, libérée des nuages qui la retenaient contre son gré par ce même vent double, salvateur. Ainsi l’espace fut créé, cet instant gravé dans l’éternité où une jeune enfant de douze ans patinait seule sur la glace et rencontra cet homme, un adolescent au cœur meurtri, et moment sacré où ce jeune homme se perdit dans la contemplation de ce visage angélique dans lequel plongeaient ses yeux ébahis. Un partage doublement conscient, où nul frivolité apparente ne venait tempérer leurs regards de braise.
La jeune fille semblait gênée, d’interrompre ainsi une telle intimité. Elle remarqua son visage blême, ses yeux rougis par les pleurs et la fumée, mais dans lesquelles brillait une lueur vorace, qui contrastait grandement avec la neige qui s’amoncelait sur ses cheveux noirs. Ses mains s’étaient agrippées à la neige, il semblait perdu, délaissé du monde et de ses amis, seul. Le voir ainsi lui faisait mal. Il faisait si froid, et lui était si triste.
Au loin les carillons sonnaient. Minuit. C’est Noël.
Le jeune homme rougit de honte à cette apparition soudaine. Il chercha à cacher ses cigarettes et sa blanche. Mais vrai ! Il se rappela qu’il n’en avait plus. Il se sentit idiot tout d’un coup, comme un gamin pris en flagrant délit dans l’accomplissement d’une quelconque bêtise sans conséquence. Le regard qui lui perçait le cœur était celui d’une âme pure, innocente, à qui les vérités du monde ne s’étaient pas encore dévoilées. Il voulut abaisser son regard par respect pour elle, mais il ne le put. Il ne pouvait, ne voulait se détacher de cette forme parfaite, délicate qui était apparue du plus profond de la nuit, tel un ange. Ses bras ensevelis sous la neige, il se complaisait à regarder son visage bienveillant, animé par une beauté telle qu’il n’en avait encore jamais vue, et elle le regardait, elle aussi, elle le dévorait de cette instance de curiosité qui le mettait presque à nu. Quel était-il ? Que faisait-il ?
« J’aimerais mieux que tu ne le saches pas. »
Qu’elle était-elle ? Que faisait-elle ? Ici, seule en pleine nuit ? Ah oui des patins !
« Tu veux venir me regarder ? »
Au loin, la dernière cloche sonne. Minuit. C’est Noël. La ville s’anime.
Sauf…
Dans un parc délabré, oublié, du centre ville, un jeune homme et une jeune fille, l’un est un adolescent qui n’était encore qu’un enfant, l’une est une enfant s’apprêtant à franchir le seuil de l’âge adulte. Tous deux se regardent dans une immobilité figée dans le cours du temps. Et puis, la jeune fille s’avance, s’avance de plus en plus de la berge, monte sur la neige, et marche. L’autre la regarde, sans penser, sans réagir, toujours, mais ses yeux sont remplis de vie, et reprennent petit à petit leur couleur sombre d’origine. Le vent est passé, il a effacé toute trace de substance illicite, il ne reste plus que ce corps, qui a faim, froid et sommeil. Ses forces l’abandonnent, dans le froid de l’hiver, il s’apprête à dormir.
« Non il ne faut pas ! »
Puis une main se pose, une bouche apparaît, un nez, des yeux verts, une chevelure blonde, puis plus rien. Juste une sensation, un poids, une sorte de lourdeur à la fois douce et chaude, posée subitement sur sa tête, ses épaules, et puis ces bras qui l’enserrent, ce souffle timide qui s’approche de lui et qui lui dit :
- Vous avez froid monsieur venez.
Le jeune homme leva la tête, surpris par tant de sollicitude et de bonté venant d’un si petit être.
- Toi aussi. Tu ferais mieux de rentrer chez toi.
- Avec vous. Si vous restez ainsi vous allez mourir.
- Quelle importance ?
Il regretta ces dernières paroles. Il se remit à sangloter, enfouissant un peu plus son visage dans la laine.
- Pardon, dit-il, pardon !
La jeune fille ne réagit pas, elle attendait. Le silence à nouveau régna, plus de cloches, le bruit de la circulation ne les atteignait même pas, d’ailleurs ils les avait déjà oubliés. La neige cessa, aussi subitement qu’elle était apparue. La nature tout entière semblait accueillir ces pleurs désespérés, et pour leur redonner la profondeur qu’il leur était due, elle se tut, par respect pour lui. Les cris discrets au départ s’élevèrent rapidement. La jeune fille comprit la nécessité de rester auprès de lui et de l’inciter à pleurer, le vider de toute sa peine. Elle ne voulait pas partir, pas sans son manteau, pas sans lui, son premier spectateur. Elle n’avait que douze ans.
Il ne pouvait s’empêcher de pleurer, de crier. Non il ne le pouvait pas. c’était un sentiment bien plus fort que lui. Mais il ne comprenait pas. Pourquoi ? Pourquoi ?
« Tu m’as vue patiner, c’était comment ? »
« Magnifique ! Magnifique ! »
Et il pleurait de plus belle, à cette pensée qu’une âme attentionnée veillait sur lui. Pour la toute première fois, depuis bien longtemps. A tel point qu’il en avait oublié ce que Noël veut dire.
« Je ne sais pas ce que Noël veut dire. »
« Moi non plus »
Le jeune homme se calma. Il sentit le manteau toujours posé sur lui, et cette enfant qui le regardait de ses yeux si merveilleux. Il la vit frissonner.
- Pardon !
Il la prit dans ses bras, l’enveloppant de son manteau contre la chaleur de son corps.
- Venez avec moi, répéta-t-elle. Un manteau c’est pas assez pour deux. Et il est trop tard pour continuer à patiner.
- Pourquoi à cette heure ?
- Il n’y a jamais personne dans le parc. Et vous ? Pourquoi ? Il n’y a rien d’intéressant ici, juste le lac.
- La vue, dit-il, la vue. Lorsque les nuages sont absents la nuit, on peut s’amuser à compter les étoiles. Parfois en été je viens les photographier. Les photos garnissent encore ma chambre.
- Il y a d’autres parcs semblables à celui-ci, plus grands, moins sauvages.
- Mais il y a des gens.
- Je suis là pourtant.
- Dans les autres il n’y pas de lac.
La petite fille sourit.
- M’avez-vous vue danser ?
- Non.
- Vous voulez voir ?
- Je ne sais pas.
Elle parut déçue. L’adolescent s’en rendit compte.
- Je suis désolé, je ne sais pas bouger.
- Je vous ai offert mon manteau. En échange me regarderez-vous ?
Elle se détacha de lui, et le regarda à nouveau. Il eut l’impression qu’elle pénétrait en elle. Quelle était belle ! Méritait-il tant de soins ?
« Pourquoi se faire du mal avec des questions vaines ? »
- Je souhaiterai de tout coeur venir t’admirer, lui dit-il dans un souffle.
Sa tête tomba. Elle dut le retenir pour ne pas qu’il tombât dans la neige.
- Venez avec moi à présent, insista-t-elle. Il fait bien trop froid pour rester dehors.
- Où ?
Sa voix était faible, plus qu’un murmure, il se rapprochait de son silence.
- Au chaud.
Elle se leva.
- Je reviens.
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Azriel
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Azriel


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MessageSujet: Re: Sarah   Sarah Minihorlogeqq8Dim 25 Mar - 15:26

Elle repartit vers la berge, traversa rapidement la lac pour aller de l’autre côté. Et elle disparut à ses yeux. Il frissonna. Il avait soudain peur, peur qu’elle ne l’abandonnât, qu’elle le laissât ici à nouveau seul, dans cette solitude insoutenable. Il ne pourrait à nouveau la supporter. Il avait besoin d’elle, oui encore une fois, jusqu’au lendemain peut-être, jusqu’à l’aube prochaine. Il ne lui restait plus que six heures. Il tomba dans la neige, face contre terre. Il se sentait terriblement faible, si faible que chaque respiration lui était un supplice. Il voulait dormir, dormir, pour toujours.
- Pardon.
Ses yeux se fermèrent, ses doigts se détendirent. Le vent chassa la neige de ses belles boucles noires. Et il sourit.
« Quand elle reviendra … Mais reviendra-t-elle ? Qu’aurais-je été pour elle ? J’aurais tant voulu la voir danser ! »
Elle revint, essoufflée de sa course dans la neige. Elle avait les chaussures aux piedx. Elle le vit allongé sur le sol qui ne bougeait plus.
- Non ! cria-t-elle.
Et elle se précipita à sa rencontre. Elle rassembla toutes les forces qu’elle possédait et tenta tant bien que mal de retourner son corps. Elle se rapprocha de lui. Elle lui souffla au visage, ses lèvres blanches, sa peau pâle et blême, froide. Il faisait froid. Très froid. Et elle se sentit terriblement triste. Elle souffla encore et encore, jusqu’à ce qu’une pâleur plus colorée vint perler ses lèvres congelées. Il remua une paupière.
- Ouf ! Vous m’avez attendue.
Il leva un bras, lui caressa une joue.
- J’aimerais te voir danser …
- Sarah, je m’appelle Sarah.
- Sarah, répéta-t-il.
Et il sourit encore.
Des larmes coulèrent à nouveau, mais ce n’était pas les siennes. C’était celles de Sarah.
- Muriel, je m’appelle Muriel.
A travers ses larmes il vit son sourire, un magnifique sourire qui lui était destiné, rien que pour lui.
- Enchantée Muriel. Me regarderas-tu ?
- Oui.
- Peux-tu bouger ?
- Non.
Elle se leva, le laissa. Elle prit le chemin du lac, et retrouva ses patins implantés dans la neige. Ils attendaient, patiemment, que s’accomplisse la toute dernière volonté de ce soir, jusqu’à l’aube. Il ne lui restait plus que cinq heures. Elle le ferait, jusque là elle tiendrait bon dans le froid, pour lui. Elle se retourna encore une fois, une seule et dernière fois, vers Muriel, vers ce cœur tendre qui la regardait, appuyé contre ce vieux chênes au milieu d’un parc délabré, oublié des instances citadines et mondaines qui se déroulaient tout autour d’eux. Dans un silence béni, elle enleva ses chaussures, remis ses patins. Elle lui sourit une dernière fois, à cet adolescent qui lui souriait pareil, un sourire merveilleux, empli de gratitude et de tendresse, qu’elle aimât plus que tout.
« Toute ma vie je danserai pour toi. »
« Ce soir, je t’aimerai plus encore. »
Elle se laissa glisser sur le lac. Et là commença la danse qui devait durer jusqu’à l’aube. Ses cheveux dorés brillaient dans la froideur hivernal, et son corps souple se balançait avec légèreté, simplicité, empli de grâce. Elle en oublia où elle était, mit tout son cœur dans ses figures, dans ses pas, et dans cette musique silencieuse où elle entreprit sa première danse parfaite.
Une danse gravée dans l’éternité, qui devait durer jusqu’à l’aube prochaine.
« Je t’aime. »
Les bras s’élevaient, l’entouraient, ses jambes s’élevaient, l’entouraient. elle sautait, volait presque. On aurait dit un ange. Tellement ce soir-là la danse était belle.
Et la jeune fille cette nuit-là exhaussa son vœu le plus cher. Porté par les ailes, il se sentit s’envoler avec elle, vers les Cieux, vers les étoiles. Il se sentait heureux.
Il était là assis contre un arbre centenaire, seul, mais accompagnant dans sa danse l’enfant qu’il aimât pour un soir, les jambes allongées sur le sol, les bras ballants, mais avec un sourire aux lèvres. Le plaisir absent avait laissé place au désir de braise, qui lui réchauffait le cœur d’une flamme nouvelle. Il ne comprenait toujours pas, mais il appréciait cette douce chaleur qui l’envahissait. Et avant de partir, il lui dit dans son silence :
- Merci !
L’aube se leva. La dernière note s’éteignit. Le soleil illuminait son regard blanc, les yeux fermés. Sarah s’était arrêtée, essoufflée, éreintée, fatiguée. Mais heureuse. Elle le vit. Elle entendit son silence. Et des larmes de reconnaissances coulèrent le long de ses joues roses. Elle se dirigea vers la berge, enleva ses patins, remis ses chaussures. Lentement, comme pour ne pas le réveiller, elle se rapprocha de lui. Il était là, allongé dans la neige, le visage tourné vers la ciel à présent envahit par l’avancée de l’aube. Il dormait. Paisiblement. Elle se pencha vers lui, lui caressa la joue, les cheveux. Il ne bougea pas.
- Adieu, dit-elle, et merci. De m’avoir regardée jusqu’au bout.
Elle ne lui prit pas le manteau. Elle le laissa là. Mais avant de recouvrir son visage, elle embrassa ses lèvres blanches. Elles étaient douces, si douces.
Celles de Muriel.
« Je danserai pour toi, tous les jours de ma vie, je te le promets. »
Elle lui caressa les lèvres, les joues, et encore les yeux.
Muriel.
Couché, seul, au centre d’un parc délabré. Assise seule à côté de lui.
Une petite fille qui l’avait aimé jusqu’à l’aube, jusqu’à la possession du ciel par cette clarté naissante, un amour. Mais il était temps de partir.
« Adieu, Muriel, Adieu. »
Et sans plus un regard en arrière, elle s’éloigna, le laissant là, couché dans la neige, au milieu de cet havre de paix nouvellement né, le jeune homme qu’elle aimât pour un soir, cette nuit de Noël.
Muriel.
Sarah.

Merci.
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roxyleen
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MessageSujet: Re: Sarah   Sarah Minihorlogeqq8Dim 25 Mar - 16:14

très joli histoire, on voit bien ton empreinte nippone! lol ché pas pkoi je m'imaginais un manga...bizarre

j'aurai peut être préféré une fin differente ou moins douce....bizz
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MessageSujet: Re: Sarah   Sarah Minihorlogeqq8Dim 25 Mar - 16:36

Très sympa cette balade dans ce parc, bon il faisait un petit peu froid certes, mais une charmante patineuse donc... Wink
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MessageSujet: Re: Sarah   Sarah Minihorlogeqq8Dim 25 Mar - 21:33

Joli joli! Un peu doux c'est vrai mais des fois c'est bien plaisant dans ce monde si violent !
cheers
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MessageSujet: Re: Sarah   Sarah Minihorlogeqq8

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Sarah
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