portrai fragrancé

Dans son couloir emplis de livres, elle marchais, observais, me tendais l’un d’eux, hésitant, discutant. Elle triais, proposais et m’expliquais, me m’était en haléne, me donnais envie de l’ouvrir. Il y avait 3000 livres éparpillé entre couloir et salon et jusque dans les chambres. 3000 livres, 3000 bout de son histoire qu’elle avait lu, bu, oublier, englouti, qu’elle aurais voulu lire, tenter de… elle me donnais en pature ces quelques pages de temsp et je m’empressait de lire le résumé, de répéter le nom de l’auteur, de l’ouvrir, le feuilletant et y plongant avec félicie mon nez, en humant le temps qui a passé, respirant la nouveautée ou l’ancienneté, titubant de délice avant de déchifré le sphrases, apnée anvant plongée.

Il se colais contre elle, plongant dans son cou ou possant son nez sur ces lévres, il lui disait : »tu sent la maman ». Depuis que je la connais elle a toujours utilisé le même parfum, le même rouge à lévre, les mêmes créme de jour et de nuit et presque la même lésives. Son odeur ne s’alère jamais, tout les jours entretenu avec minutie et coqueterie.

Elle trainait au lit le matin, on lui apportais son petit déjeuné et on se glissait, perchait prés d’elle. Il y avait sonvent deux chats, le vrai qu’il ne falais pas trop déranger si on voulais qu’il reste et celui en peluche. Ce second était petit et coloré, il lui avait était offert lors de sa chimiothérapie, compagnon des long goute à goute qui l’épuisais pour tenter de la garder en vie. Ce chat était rester sur sa couche bien après la fin de ces traitement. Quand elle n’était pas là, je prenais son doudou et y plongait entiére, disparaisant dans cette odeur peu présente. Fragment d’elle dans leur différences, se bout de tissus était sa guérison et sa présence. En sortant de sa chambre je laissait les chats maitre de ce lieu. A se jour, le premier fut remplacer après sa mort et le second, elle me l’aenvoyer par la poste, avec une casserole et deux trois babiole, il trone sur mon radiateur prés de sa girafe e de quelque souvenir doux.

Elle me demandait parfois d’aller lui chercher une de ces paires de chaussure rangé avec les autres dans son armoire d’où se dégagais une odeur de toile, de plastique, de cuir et de sueur, mélange légérement écoeurant qui émande de toute cordonerie.

Entrer aprés elle dans la salle de bain c'était étoufé, sufoqué et toussé dés l'ouverture de la porte pour finir par un fou rire et une réprimande : il falait ouvrir la porte avant de se déodorisé à l'eau de cologue sur-concentré !!

Quand je lui rend visite, qu'elle m'acuiel à la gare dans son manteau noir, je lui saute au cou, ma tête sur son épaule, et comme mon petit frére je pense qu'elle sent bon la maman et qu'il est doux de rentrer prés d'elle.