Autrefois,
Triste parfois
J’écrivais ma peine
Je m’en débarrassais sur une feuille
En prose, en poème, en slam, en recueils
Avec force et rage, je jetais mes mots
Ma rébellion, mes espoirs sots
Puis, un jour, le bonheur est arrivé
Doucement
Frapper à ma porte fermée
Il m’a fallu du temps pour ouvrir
Car si on peine ici-bas
La nouveauté du bonheur fait frémir
Certains ne répondent même pas
J’ai répondu
C’était l’Amour
Depuis, j’ai perdu ma plume, mon envie d’écrire, ma poésie
Et si ce soir, je reprends mon clavier pour y jeter quelques mots,
Ce n’est pas par tristesse, malheur ou manque de pot
Mais c’est pas nostalgie de cet autrefois
Ou, malgré ma galère. Je créais
Des mondes, des vies, des fois
Qui me manquaient