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 Les Catacombes de Loki

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Mam'zelle Necrow
Cacaille
Licorne_enragee
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Licorne_enragee
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MessageSujet: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 13 Nov - 2:44

Introduction


Je vais mourir.

Cela ne m'inquiète pas plus que ça. En y réfléchissant, cela me ferait même rire. Le problème était sous nos yeux depuis je ne sais combien de temps, et les Pisteurs ne l'avaient pas trouvé. Nous, pauvres soldats de l'Académie, envoyés en mission pour sauver le monde.

Quatre doigts près de son objectif, la main tendue, prolongée par mon bras. Au bout, moi, dans ma combinaison hermétique. J'oublie tout, l'environnement, mes compagnons, tout. Je sais que c'est trop court. Magie ou pas, cette chose allait tous nous tuer, et j'ai échoué dans ma mission. "La moindre chose peut faire la différence", je le remarque maintenant. Après la force, le courage, et la cohésion, c'est la longueur d'un doigt.

Des voix ? Je ne les entends même plus. Les intimes vibrations que dégagent la chose parcourent tout mon corps, et celui de mes équipiers également. Je venais de sauter, espérant y arriver, mais non.

Je vais mourir.

Un sentiment hilarant monte à mon cerveau.
Quoi de plus comique qu'un imbécile enveloppé d'une combinaison spatiale qui stagne en l'air, le doigt tendu, afin d'appuyer sur... quoi au fait ? Je ne sais même plus. Tout est oublié, pardonné. Je ne vois là que ma cible. Pour un peu on dirait qu'elle rirait avec moi, si elle le pouvait bien entendu. Un infime mouvement, un poussière flotte à l'extérieur, dans le vide.

Si je ratteris je suis mort. Je le sais ça par contre. Des éclairs fusent devant mon regard. Ca commence. Mon corps est lentement en train de redescendre vers le sol, il parcoure le mètre qu'il me reste avant de le toucher. Tout fonctionne au ralenti, ma bouche est paralysée, mes doigts tendus, comme avant.

Je vais mourir.

Je n'ai jamais eu le temps de dire "je t'aime" de ma vie, jamais eu le temps de faire quoi que ce soit de vraiment bien. Monsieur tout-le-monde va mourir, et pourtant, le reste de cet homme est paralysé, attendant le moment fatal. Ce n'est pas une émission télé, bien que l'on aurait aimé que c'en soit une. J'ai tout ce qu'il faudrait pourtant : microphone, caméra, tout, même un central où sont dirigées toutes nos vidéos. Des moyens technologiques à notre disposition d'une évolution incroyable, et l'on n'a rien pu faire.

Tout ça pensé en moins d'une seconde. Comme quoi l'Homme est une chose compliquée, son taux de réflexion est en rapport avec sa situation. Que pourraient dire tous les dirigeants ? Le président serait comme tout le monde, il crierait pour nous encourager, notre Général nous hurlerait dessus que si l'on ne réussissait pas, on se taperait deux cents pompes, les Prêtres... même pas la peine de penser à eux, ils disent tout le temps la même chose, ma petite soeur m'encouragerait de ses yeux, et maman... que dirait maman ? Il aurait fallu que je lui demande.

Cinq hommes pour sauver l'univers. Que dire...

Ils auraient mieux fait d'en choisir cinq autres.


Dernière édition par le Mer 28 Nov - 14:40, édité 1 fois
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Cacaille
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 13 Nov - 14:50

J'aime beaucoup... a quand la suite?
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 13 Nov - 16:26

Ben la suite est déjà faite Laughing
J'attends juste les commentaires pour savoir quand je balance les chapitres !
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 13 Nov - 22:31

J'en pense rien.

Ah si, ca me fait penser a Armaggedon ^^"
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 14 Nov - 10:15

Bah moi je veux bien la suite... Embarassed
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 14 Nov - 23:16

Chapitre 1


Je me présente : Karl Ridney, 25 ans, officier dans l'Infanterie Spatiale de Conquête, ou ISC, comme vous préférez. Les yeux bruns, la tignasse noire écrasée sous un casque de combat. Je ne porte qu'une simple armure de combat, souple et légère, aucun champ de force pour me protéger. En fait, on est tous pareils dans ma section, pour ne pas à avoir à se prendre une balle de sniper entre les deux yeux, tout simplement parce que notre rang hiérarchique n'est pas celui du trouffion de base; avec son fusil ridicule.
Ma mission actuelle ? Simple : détruire les batteries de canon ennemies, protégées par un gros champ de force, de nom CFZ : Champ de Force de Zone. Ma situation : piégé au milieu du champ de bataille, entre les deux armées, et se faisant bombarder, moi et mon unité. Heureusement, aucune perte n'est encore à déplorer.
Pour être franc, je suis Capitaine, et on me charge généralement des missions suicides, normal en même temps, vu que je dois être le seul dans mon Vaisseau-Armée, généralement appelé Croiseur de Transport. Ils doivent avoir une capacité de cent mille hommes, accompagné d'un petit panel d'environ un millier de véhicules. Ca peut paraître énorme comme ça, mais tout ce beau monde part très vite sur un champ de bataille.
Sauf quand nous sommes là évidemment.

Mes chers supérieurs ont l'air de se décider : quelques mouvements de troupes puis... rien. J'en ferais mention dans mon rapport tiens. Et évidemment, quand on parle du loup, on en voit la queue :
- Désolé Capitaine Ridney, nos troupes refusent d'avancer tant que ces canons ne seront pas hors d'état de nuire et envoyer des hommes en petits régiments serait trop dangereux pour eux, à cause des snipers, et puis...
- C'est bon Général, le coupais-je, j'ai compris, pas la peine d'en rajouter, de toute manière c'est toujours pareil. On trouvera une solution, comme d'habitude. Ridney, terminé.
Fin de la communication. J'adore le Général, toujours aussi ponctuel. Dès le moment où l'on sert quelque part, après cinq minutes de notre départ, mon escouade tombe dans un piège, et un quart d'heure terrien après, le Général me prévient qu'il ne peut pas nous aider. J'adore...
- Messieurs, comme d'habitude ! Ordonnais-je à mes hommes.
Ils acquiescèrent tous dans un même mouvement. Il nous était impossible d'utiliser des moyens électroniques sous peine de prendre des missiles électro-guidés, une nouvelle invention des scientifiques, en pleine pore, alors, évidemment, à force, vous comprendrez que l'on prend nos précautions.

Nous décrochons tous un petit cylindre, d'une dizaine de centimètres de long, des flancs de nos armures, et ceux-ci se déplièrent, afin de prendre la forme d'une pelle, comme à l'ancienne, et commençons à creuser. Par chance, le creu dans lequel nous nous sommes niché était assez profond, de manière que l'on puisse se mettre debout. Les explosions ça creuse bien des fois, c'était le cas de le dire même.

- Allez les gars ! On creuse ! Je veux que dans vingt minutes on ait atteint le camp adverse ! On déploie ce que les scientifiques ont concocté pour nous ! Acquiescement général, encore une fois. Chacun de nous reste un moment immobile, la pelle à la main, puis de concert, nous mettons à creuser. Notre secret ? Nos combinaisons. De leur finesse inattendue, personne ne pouvait se douter qu'elle incorporait de nombreux "outils", comme l'accroissement des capacités musculaires. La puissance maximum vous permettait de soulever trois tonnes, ou encore de courir deux fois plus vite qu'un guépard en pointe, mais seulement pendant quelques secondes, après la batterie n'a pas le temps de suivre, et c'est souvent comme ça que vous vous retrouvez comme un idiot en plein milieu du champ de bataille. Un peu comme maintenant, mais en pire en fait. Le système consiste en une multitude de nano-moteurs dispersés un peu partout dans l'armure au niveau des bras, des épaules, du torse, et des jambes, permettant cet accroissement musculaire. Vient ensuite le champ de distorsion, nous permettant de traverser une petite épaisseur de matière quand activé, puis l'ordinateur tactique, le plus important de tous. Sans lui, je serais déjà en poussières depuis des lustres. Il nécessite un temps d'adaptation afin de pouvoir assimiler toutes les informations qu'il fournit à chaque fois. Sa capacité d'analyse permet de prévoir des réactions adverses, de connaître les positions des personnes environnantes, et donne toutes les informations concernant les équipements, amis ou ennemis. Beaucoup d'autres utilitaires sont disponibles dans l'armure, et il faut dire que ceux qui les ont conçu ne se sont pas privés pour bourrer ce petit bijou de gadgets, aussi ne vous en citerais-je qu'un dernier : la vision périphérique, ou encore à 360°, très pratique généralement. C'est assez déboussolant au début, mais on s'y fait rapidement. Et sans cette petite chose par exemple, je n'aurais pas pu voir le drône de reconnaissance qui arrivait. Je l'avais déjà repéré un peu avant sur l'écran tactique, mais n'y avait pas prêté attention. Malheureusement, il avait du brusquement changer de direction. Tous mes soldats étaient à terre, faisant les morts, et seul moi me trouvais encore debout. J'active vite fait le système communément appelé "Ante-Mortem" au sein de notre escadron, et désactive toutes les autres fonctions. Silence radio ainsi que physique, plus rien ne bouge, mise à part le robot. Il gravite autour de moi, autour du trou déjà bon d'une vingtaine de mètres, scanne, identifie. Lui aussi a une vision périphérique, ce qui est plus que gênant, je lui aurais bien mis un coup de pelle pour voir.

Le vrombissement, à la limite du ronronnement, permanent me fait bien vite monter le sang aux tempes. Mes muscles ne demandent qu'une seule chose : se contracter et balancer la pelle dans la rainure circulaire qui lui faisait office de caméra, de scanner, et tout ce qui allait avec. Détruire la sonde en gros.
La sphère revient vers moi, et se fixe au niveau de ma tête. Elle ne verra qu'un rocher, rien d'autre. Enfin je l'espère tout du moins.

Mes espoirs sont vains, elle vient de le faire. La petite lumière rouge est allumée, elle va transmettre. J'allume tout, l'ordinateur se met en marche. Tout de suite, je vois qu'elle se focalise sur moi. De l'autre côté du relais, le sondeur a du voir un gros paquet bleu s'allumer devant lui, un peu genre sapin de noël, mais en moins beau.
Je pousse l'accroissement de force au maximum et propulse mon bras vers la sonde. La pelle découpe littéralement le drône en deux. C'est à ce moment que je me rends compte de mon erreur : le robot ne m'avait pas repéré. - Capitaine... gémit un de mes hommes.
- Je sais, j'ai vu. Allez les gars, on se dégrouille et on coure !

Nous avons six seconde exactement pour foutre le camp. Pas plus, pas moins. Premier réflexe, sortir d'ici. Nous bondissons, et enclenchons nos camouflages derechef. Le temps semble ralentir pendant que nous courons. Une seconde paraît une éternité. Autant de temps à lever et rabaisser deux pieds, le tout saucissonné dans une armure.

Vais-je mourir ?

Une lumière naît dans mon dos, suivit peu après par une explosion non des moindres. La terre et l'herbe volent dans tous les sens, toujours accompagnés par la boule lumineuse qui grossit. Le sol se craquelle, s'écarte pour laisser place à la tornade de feu qu'à libéré le missile. Nous sommes toujours en train de courir au ralenti. L'explosion nous rattrape. Mes soldats disparaissent un à un dans des trous du sol laissés par les tirs ennemis. J'ai le temps d'apercevoir un infime trait bleu s'avancer vers moi, en sens opposé à l'explosion. C'est un dôme. Je me jette en avant derrière la ligne. L'explosion passe tout autour de moi, enfin, de nous plutôt. Je me trouve à l'intérieur d'une bulle, flottant à quelques centimètres du sol. Avec moi se trouve une drôle de créature à l'allure spectrale. Humanoïde, ça pour sûr, à ceci près que son corps était recouvert d'écailles et que sa tête était lisse : pas de cheveux, de bouche, d'yeux, de narines, rien, juste une sorte de plaque verte. Une voix étrange résonne dans ma tête, mais je n'y comprends rien.
Autour de nous, l'explosion est passée. Je vois mes hommes sortir de leurs cachettes, assez mal en point, mais tous vivants. C'est les ingénieurs qui ne vont pas être contents quand ils vont voir l'était de nos combinaisons. Par contre le Général va me questionner sur la mienne, toujours à peu près impeccable.
Mon compagnon de bulle lève un doigt osseux vers un de mes soldats, tandis que j'essaye de leur montrer que je suis là.
N'essayez pas Karl Ridney, ils ne vous voient pas ni ne vous entendent, résonne la voix gutturale dans ma tête.
Je deviens bredouille et ne sais plus quoi dire. Cette chose m'avait parlé... Tout ce que je trouva à faire fut d'essayer de courir en dehors de la bulle. La paroi était comme élastique, et je suis renvoyé à l'autre côté, par terre, enfin, le sol de la sphère.
- Vos pensées ne sont pas correctes Karl Ridney. Je ne vous veux aucun mal, puisque vous êtes ici en ce moment.
- Qu'est-ce que je fais ici bon sang ? Pensais-je, tout en observant l'individu d'un oeil craintif derrière ma combinaison et me remettant debout.
- Vous êtes ici parce que je désire vous parler Karl Ridney, et le mauvais sang n'existe pas.
Mes yeux sont maintenant deux énormes soucoupes.
- C...
- Comment je sais tout ça ?
Son doigt, qui suivait la trajectoire d'un de mes hommes se mit à hauteur de son crâne et se tourna vers moi.
- La pensée Karl Ridney. C'est notre moyen de communication depuis toujours. Je sais tout ce que vous pensez, absolument tout, mais l'inverse est faux, votre race n'est pas assez développée pour pouvoir utiliser pleinement cette capacité. Mais on ne m'a pas envoyé ici pour... "prendre le thé" comme vous les humains, le dites. Je suis ici pour vous informer que l'ère technologique de votre espèce est révolue. Vous ne semez que mort et désolation dans votre soif de conquêtes, et ne pensez qu'à construire de nouvelles armes, de plus en plus destructrices, pour ce même motif. Vous demanderez après à votre "Général" des informations sur le projet A-998. Il est maintenant normal que nous rétablissions les choses.
- On ? Nous ? Qui c'est ceux-la ?
- Nous. Vous le saurez bien assez tôt. Je vous ais prévenu car vous êtes l'un d'Eux. A partir de maintenant, songez "Académie", regroupement et recherches. Le moment sera venu quand le jaune et le rouge deviendront l'orange. Ne l'oubliez pas. Orange. Kehera.

Je n'ai même pas le temps de poser une seule question que je sens mon corps voler en dehors de la sphère.

Un moment afin de reprendre ses esprits après, je vois une main se tendre vers moi, et mon communicateur s'allumer :
- Ah mon Capitaine ! Je vous ais enfin retrouvé ! Il était temps, nous commencions à désespérer de vous avoir perdu pour de bon cette fois-ci.
Je souris en reconnaissant la voix de Vladir Djekov, membre depuis 2 ans de ma formidable section, et tout aussi fou que moi. Que ferais-je sans eux...
- Je suis une légende Vladir, souviens-t-en. Aucune explosion ne pourra me faire la peau.
- Bah en tout cas, vous n'êtes pas passé loin. On a bien faillit vous faire passer pour mort.
- Quoi ? Pour une petite minute ?
- Une petite minute ? Sauf votre respect Capitaine, ça fait deux heures que l'on vous cherche parmi les blessés.

Ce n'est qu'à ce moment que je me rends compte du changement : tout était calciné, les cadavres gisaient à perte de vue et les équipes médicales s'affairaient un peu partout. Des vaisseaux de transport décollaient et atterrissaient sans cesse, pendant que l'on les chargeait de tous les hommes et matériel encore en état de marche. J'active ma vision panoramique pour voir sous mes yeux les restes d'un affrontement entre les deux camps où nous étions cela fait quelques instants au beau milieu, essayant d'empêcher un tel massacre.
- Que s'est-il passé ? Je ne comprends pas... tout à l'heure tout était... "normal" et juste après je me retrouve entouré de catacombes ! Bredouillais-je.
- Vous avez du être assommé par la chute dans votre trou.

Je ne réponds rien. Nous savions tous que nos armures comportaient comportaient un système de drogues et d'électro-chocs capables de nous maintenir conscients et en bon était de fonctionnement même après que l'on se soit prit un coup de paralysateur général, une arme qui vous surchargeait votre cerveau, à un tel point que vous vous transformez en légume de combat. Mes hommes m'avaient toujours soutenu, mais je n'avais pas encore imaginé qu'ils aillent aussi loin. Le pire était que je ne pouvais pas dire un simple "merci", tous mes faits et gestes ainsi que mes paroles étaient enregistrés. Même l'activité neuronale de mon cerveau était surveillée, ce n'était pas peu dire. Mais moi je dis que le jour où ces armures présenteront des défaillances techniques, on pourra directement aller faire la fête ou crever comme des pigeons face à un radar à pleine puissance.
Mes réflexions sont coupées courtes par la voix d'un relais du Quartier Général dans mon transmetteur :
- Capitaine Ridney ?
- Effectivement, c'est mon grade et mon nom, rétorquais-je. Que puis-je pour toi ?
- J'ai une convocation pour vous. Elle est codée au niveau 3, et l'on m'a donné l'ordre de vous indiquer qu'elle était urgente.
- Tu ferais un bon soldat toi... un bon mouton pour sûr. Passe-moi la convocation.

Je vois la fenêtre de téléchargement s'afficher sur ma visière, puis le message s'ouvrir et s'afficher en caractères codés. Seule la mention delta2 m'indique le codage, qui provoque chez moi une déglutition assez difficile. Sachant d'avance que me convoquait, j'associe le décodeur de la mémoire interne au message et découvre sans surprises le vrai contenu :

Convocation de : Général Kazear.
Priorité : A1.
A : Bureau Personnel du QG.


Pendant ce temps, tous mes hommes se sont regroupés autour de moi. J'appelle le poste de relai du Quartier Général :
- Identification : Capitaine Karl Ridney, section Alpha 2, sur le terrain. Dépêchez-moi une navette de transport pour huit, sans pilote, immédiatement, réquisitionnez-en une s'il le faut.
- Très bien Capitaine, on vous envoie un vaisseau.

Quelques minutes passées dans le silence total après, la navette arrive enfin et se pose délicatement. Nous montons tous à l'intérieur, l'un de mes hommes prend les commandes. Certains homme veulent essayer de monter, mais nos insignes les dissuadent.
- Vous pouvez lâcher les commandes QG, nous reprenons en pilotage manuel.
- Très bien, bonne chance.
- Elle n'est pas avec nous aujourd'hui.
Le petit voyant de pilotage à distance s'éteint, et l'on décolle, direction : Quartier Générale Orbital, ou autrement dit le Croiseur de Transport.
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Jeu 15 Nov - 1:47

C'est vraiment de toi?
Parske ce n'est pas mal du tout je trouve...


Je parie que le Chapitre 2 c'est :

"N'a-t-on jamais vu pareille classe ? "

looooool Razz
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Jeu 15 Nov - 14:40

Voui c'est de moi, et oui la phrase c'est le début du chapitre 2 Razz

* De toute façon le reste est sur mon site, mais je le mets ici, histoire de montrer que je ne suis pas mort ^^ *
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Jeu 15 Nov - 19:17

c'est sympa de ta part et pis en plus pour les gens comme moi qui n'ont pas le temps de fouiner le net et bah ca m'arrange bien de pouvoir te lire ici!

moi j'aime bien les chapitres a lire comme ca, je suivai avec attention lolo avant mais ta structure de texte me plait bein aussi...

fais nous suivre ton oeuvre:) merci!
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Dim 25 Nov - 13:02

Chapitre 2


N'a-t-on jamais vu pareille classe ?

L'énorme vaisseau pose devant nous comme un mannequin devant les flashes. Je suis émerveillé à chaque fois que j'en vois un. Les Vaisseaux de Transports AT5 à côté ressemblent à des fourmis avec leurs milles places. Le Croiseur a pour nom "L'Aiglon". Vingt niveaux, dix énormes soutes pour les véhicules, dix autres en guise d'armurerie et autres équipements de combat, et enfin cinq de plus pour les équipements "divers" et les réserves de nourriture. Le tout pour une longueur approchant les quinze kilomètres pour quatre de large. Autant dire que l'on ne s'amuse jamais à l'arpenter de "long en large". Heureusement un système d'ascenseurs et de petits téléporteurs ont été mis en place. Bon d'accord, les "ascenseurs" sont des téléporteurs également, mais les scientifiques préfèrent utiliser ce terme pour ne "pas choquer les civils".
Pour revenir au Croiseur, il possède trois couches de bouclier, une série de quatre réacteurs de saut, couplés avec trois réacteurs principaux et cinquante auxiliaires. Je vous passerais le système de défense.
Autant vous dire que cet "Aiglon" est le bijou et fleuron de la flotte mondiale, unique en son genre et a prit cinquante ans à voir le jour, tout ça, dans l'espace, sur une station deux fois plus grosse. Je me demande combien de temps ils ont du mettre pour la construire, ou si ils ont prévu de faire une version "Aigle"...

Voici donc le monstre de fer qui se dévoile encore une fois à nos yeux. Rapidement, notre petit vaisseau s'approche d'une bouche de décollage. Nous sommes happés par un rayon tracteur, et dirigés à notre place. Spatioport numéro vingt. Je n'ose même pas savoir combien ce vaisseau en contient réellement. Le transporteur se pose, et nous descendons tranquillement, moi le premier, et mes équipiers ensuite. Deux champs aux entrées permettaient de garder l'air à l'intérieur. Ah oui tiens., l'air... pour combien de temps en aurons-nous ? Quelques trous dus au trop plein de connaissances naissent dans mon esprit, d'autant plus que l'image de l'extra-terrestre obstruait mes pensées.
Les armures se désactivèrent d'elles-même lorsque nous pénétrons dans notre salle d'équipement après un petit voyage le long des couloirs. Eh oui, notre salle rien qu'à nous. Il faut dire qu'il y a de quoi, quand on a une mission suicide à chaque fois, notre espérance de vie est largement diminuée par rapport aux autres militaires. A vrai dire, cela fait une bonne période que je suis dans cette section et il n'y eu qu'une victime depuis sa création, au tout début : un jeune fou qui se croyait invincible. Une balle dans la tête eut raison de sa fierté et le prétentieux finit à la crémation post-bataille. Pourtant il n'avait jamais été désagréable, même plutôt le contraire.
Mais comme disent les personnes âgées : "c'est de l'histoire ancienne".

Chacun de nous ôte son équipement et le place dans les réceptacles appropriés, armure comprise, puis nous enfilons nos vêtements d'officiers, composés d'une combinaison noire et grise, le pyjama de jour des temps modernes comme les qualifient certains, surmontés au col d'une insigne de rang avec celle juste en-dessous de ma section. La nôtre étant un renard doré, allez savoir pourquoi. Cette décision de l'ordre des rangs avait été instaurée afin que l'on considère d'abord le grade de la personne, puis que la révélation sur l'affectation arrive après, un peu comme si les hauts-gradés qui ont mis ça en place voulaient que l'on pousse un soupir ou que notre visage s'émerveille à la vue de l'objet ou de l'animal coloré. C'est pour ça que j'applique le procédé inverse : d'abord regarder la section, afin de savoir si je dois parler avec, et ensuite le grade. Il est vrai que pour Alpha 2, le grade ne compte plus trop, sauf évidemment si l'on s'adresse à un hiérarchique de Alpha 1, là faut mettre les dorures.
Alpha 1, parlons-en tiens. Ils sont considérés comme une "unité de nettoyage d'élite polyvalente". En attendant c'est toujours nous qui nous tapons le sale boulot, jusqu'au point où entre 1 et 2 s'est développé un petit jeu pour savoir si l'un arrivera à suffisamment réussir pour que l'autre intervienne ou pas. Autant vous dire que l'on est largement en tête, mais j'avoue que les généraux préfèrent voir aboutir une opération avec contournement plutôt que nettoyage par le vide et enfin aboutissement de l'objectif, enfin vous me comprenez sûrement.

Réflexions mises à part, nous mettons chacun à notre oreille un petit communicateur au cas où, puis partons chacun de notre côté. §Eux vers leurs occupations, moi direct au suicide. Je sais enfin ce que ressent un soldat en première ligne, mais en pire : je n'ai aucune arme sur moi. Aucune sueur froide, arrière pensée ou faiblesse musculaire, juste cette vague impression que ma vie va se terminer au moment où j'entrerais dans le bureau du Général. Avec un peu de chance, il me parlera d'un autre sujet, mais de toute façon, je peux parier une chose, c'est par quoi il commencera son monologue : "Epoustouflante opération Capitaine Ridney, ce n'est pas tous les jours que l'on risque de périr par un missile". Je me force de sourire quand je prends le premier téléporteur, grillant toute la queue par la même occasion. Mes pas m'emmènent au hasard des couloirs tandis que j'essaye de trouver des répliques pour l'instant fatidique. D'habitude je suis convoqué pour avoir des félicitations, des serrages de main ou quelques tapes sur l'épaule, mais là j'ai comme l'impression que ça va changer pour une fois. Il n'y aura pas moyen de passer ce moment à la trappe, alors je me raccroche à ce petit pari, la seule chose qui me reste pour l'instant. Je sais au moins que l'on ne pourra pas me substituer de mon équipe, mais par contre le Général pourra me dégrader, et laisser le commandement à un gradé de Alpha 1, ce qui' m'irriterait plus que tout. Cette équipe était mon joyau, ma fierté, ma vie presque. Au moins mes hommes, ou futurs ex-hommes auront toujours cette trace de respect qui flottera dans leurs yeux.
Ils ne pourront pas me supprimer de la liste d'équipage et soldats de l'Aiglon, pour la simple et bonne raison que je suis un des meilleurs éléments, et me rapatrier sur une Planète-Centre, là où reposent les villes humaines et centres de décisions, car trop lointaines, et inutile. Remarque, ils pourraient me muter dans une autre flotte, là où personne ne reconnaîtra mes compétences.
Rien que cette simple idée me donne des frissons.

Une petite pancarte verte foncée à lettres d'or m'informe que j'entre dans la partie des "très hauts gradés". Cela se ressent aussi par la baisse soudaine de personnes qui fréquentent cette zone, des murs rougeâtres et une sorte de moquette. Ne reste essentiellement que des gradés, comme moi, sauf que je ne reconnais pas leurs têtes. Colonels, Capitaines, Adjudants, Commandants, Maréchaux, de tout. La faune d'une armée, dont tous les représentants sont présents, autant prédateurs que cibles. Certains repartent la tête fière, d'autres arrivent également de cette manière, probablement avant qu'un plus haut, hiérarchiquement parlant, ne le fixe, chose qui suffit généralement à faire baisser d'un niveau le menton. Techniquement, je suis vers le "milieu" des échelons, mais officieusement, ma position se verrait plus à la même hauteur qu'un général, même si je n'ai pas leur stature, leur prestige et leur capacités de commandement.
Droite, droite, gauche, et bienvenue dans le couleur de la mort : droit et sans autres portes, s'en dessine une au fond gravée de trois étoiles. Le message que le Général m'avait transmis avait précisé "Bureau personnel du QG", mais depuis le temps, je m'étais habitué d'aller dans le "Bureau personnel du Général" lui-même. Seulement à ce moment je redoute et devient triste qu'il n'y ait pas de secrétaire pour détendre un peu avant. Non, rien, à part cette porte, froide.
A mon approche, elle s'ouvre automatiquement en coulissant sur le côté, sans aucun bruit, révélant une pièce moyenne, au tapis rouge, et dont les murs sont aussi nus que de la roche. Seuls quelques plantes la orne, là où il existe des renfoncements. Même si je sais depuis le temps que dans les murs se cachent les tiroirs, le lit et d'autres choses, je considère que le seul ameublement de la pièce est un bureau comportant de la paperasse, une lampe à pied faite à 'l'ancienne", tout ronde et stylistique, quelques cadres et une chaise, là où se repose le Général : un homme entre deux âges, les cheveux déjà gris, le visage ferme et glabre, des yeux puissants, le tout enserré dans son uniforme bleu sombre aux multiples décorations aux multiples décorations, dont les trois étoiles du côté droit du col. Toujours le même. Il me fixe, placide, tel une statue composée d'espace pour la majeure partie. A ce moment précis, la personne qui se trouve en face de moi me glace le sang, et répand dans la pièce un silence pesant, pour moi en tout cas. Je vois dans ses yeux qu'il va parler, et ce fut d'une vois dédaigneuse :
- Je ne peux vous féliciter Capitaine Ridney...
Pari raté...
- Votre opération a été une franche défaite. Non seulement vous avez été repérés par l'ennemi, mais en plus vous avez échoué à votre mission, causant la perte supplémentaire de mille de nos hommes. J'espère que vous n'êtes pas fier de vous. Même si c'est la première faute que vous faites depuis votre mise en service sur l'Aiglon, c'est-à-dire cinq ans, elle n'est pas négligeable, et je passerais sur les subordinations. Mille hommes Ridney ! Cette victoire, je ne la considère pas comme telle. En comptant les morts habituels, nous en arrivons à mille cinq-cent. C'est plus que inacceptable. Mais passons ce détail.

Il se saisit d'une télécommande tandis qu'un écran sort du mur. J'y vois notre "escapade" contre le missile, le coup des pelles, notre fuite, les trous, puis plus rien. Le signal avait été coupé net. Peu après, des formes spectrales hantaient l'écran, multicolores. La voix du général me fait émerger de ma contemplation, me faisant rappeler l'image de l'extra-terrestre à l'esprit. Ce "visage" si... lisse, sa démarche erratique, ses doigts longs et squelettiques qui suivaient mes hommes. Ses mots me reviennent : " La pensée Karl Ridney". Ils communiquent par télépathie...
Cette chose me paraît insensée, et je reviens à la réalité de nouveau pour entendre le Général me crier dessus :
- Capitaine Ridney !

Je tourne ma tête vers lui, le visage contrit.
- Que... ? Excusez-moi, j'essayais de me rappeler ce qu'il s'était passé.
Mensonges... pourquoi en étais-je arrivé là, comment surtout. Nous avions commencé sur le champ de bataille, et cela se prolonge maintenant.
- Vous me dites que non seulement votre combinaison s'est désactivée, mais en plus que vous êtes tombé inconscient juste après avoir sauté. Le pire, c'est que nos scanners ne vous détectaient plus. Vous aviez disparu Capitaine Ridney, littéralement disparu. Vous savez ce que cela veut dire ?
- J'ai bien peur que oui... le prochain cargo ravitailleur ?
- Non, je n'oserais pas perdre un de mes meilleurs éléments. L'on fera venir une équipe d'inspection qui se chargera de vous faire passer une examen. En attendant, votre permis de réquisition est supprimé, afin que vous ne puissiez pas "écoper" à cette inspection.
- Je sais Général. Dois-je vous remettre mes insignes en attendant ?
- Non gardez-les. Cet événement est resté caché au vu de tous. Seuls au secret : vous, moi, vos hommes, et quelques opérateurs tactique et vidéo. Les autres ne doivent pas savoir compris ?
- A vos ordres Général.
- Bien, prenez congé. Les salles d'entraînement vous sont toujours ouvertes bien entendu. Seuls les hangars vous seront interdits.
- Je comprends, merci Général.

Je m'en vais rapidement, avant qu'il ne rajoute quelque chose. J'embrasse les couloirs menant vers la sortie par de grandes enjambées, les trois barrettes superposées témoignant de mon rang ornant la gauche de mon col, avec juste en dessous notre petit renard fétiche. Je passe rapidement tous les haut-gradés, sans un regard pour eux.
L'entretien avait été court, mais meurtrier pour moi car je sais que même en situation de guerre, je ne pourrais pas aller sur le champ de bataille, car je pourrais risquer de m'enfuir. Même pas pouvoir lever le pouce pour aider au cas où. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'aucune bataille n'aura lieu avant l'inspection, ou bien que celle-ci le juge digne de continuer.
La population croissante me fait reprendre ma confiance, et ma tête voit vite son attitude remonter devant les trosièmes classes des basses sections. L'un d'eux, m'arrête, un grand sourire aux lèvres, les yeux émerveillés :
- Vous êtes bien le Capitaine Ridney ? Celui qui fait partie de la Section du Renard ou Alpha 2, et celui qui a composé les Techniques de Combat Rapproché que l'on nous enseigne dans les écoles militaires ?

Tranquillement je lui montre mon insigne en hochant la tête pour répondre à sa deuxième question.
- Ah oui suis-je bête ! Je n'avais pas vu vos insignes !
Je manque de lui répondre qu'elles sont faites pour ça, et également affirmer la première exclamation.
- Je vais aller droit au but monsieur, pour ne pas trop vous embêter, mais comment avez-vous réussi une telle ascension ?
- Médite sur ces mots petit : "En n'énervant pas mes supérieurs".

Le troisième classe se tait immédiatement, comprenant l'allusion faite. Il repart comme il était venu, la tête basse en plus. Un calme relatif s'installe autour de moi tandis que je bifurque vers le réfectoire des officiers et scrute les visages des personnes que je croise : Soldats, Infirmiers, Pilotes, Ingénieurs. Une vraie faune locale à l'intérieur de cet oiseau de fer, destinée à "nettoyer" des secteurs galactiques. Des souvenirs de l'école militaire me reviennent, avec les officiers instructeurs qui nous faisaient trimer afin d'augmenter nos capacités.
Voilà ce que ça donnait. Mais pourrais-je être triste de ce que suis devenu ?
Un officier haut-gradé, officieusement bien sûr, que même le Général respecte un minimum, entraîné à survivre dans tous types d'environnements - surtout hostiles - et capable de se défendre sans arme face à n'importe quoi. Pas une machine à tuer, mais plus un "soldat à tout faire".

Mes pensées s'arrêtent quand je franchis la porte du réfectoire : une immense salle contenant une centaine de tables de vingt places chacune. Deux mille places pour les cinq mille officiers de rang supérieur au sergent à bord de ce navire. Comment ravitailler tout cela, surtout pour une mission de dix ans ? Il faudrait à peu près une dizaine de vaisseaux cargo par jour, sans compter les réserves constituées au décollage du vaisseau.
Je m'approche du serveur mécanique, alias "le Cracheur" au sein de mes hommes. Ma main se colle sur l'analyseur, et un plateau repas sort : une barquette comprenant la pâtée nutritive, un verre en plastical - apparenté au "plastique" d'autrefois, mais en beaucoup plus résistant - contenant un liquide verdâtre, censé aider à réparer le corps mais surtout le tonifier, et petit bonus pour nous autres officiers : une pâtée dessert aromatisée. Aujourd'hui c'était à la "pomme".

J'expédie rapidement ce magnifique repas, et retourne rapidement dans nos "quartiers". Des regards interrogatifs se posent sur moi, seulement je reste muet, tourne directement vers mon "bureau personnel", comme en bénéficiait chaque officier de section, et une fois la porte refermée, m'écroule sur ma couchette. Trois jours sans dormir à s'entraîner, ça vous pèse au bout d'un moment.
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Dim 25 Nov - 13:41

Honte à moi, je viens de lire la préface.
Que dire, sur ce petit bout de texte. Que c'est bien écrit, ça commence fort, avec le fameux "je vais mourir". J'aime le côté détaché du personnage que tu mets en scène, ça me plait, les récits où les personnages pleurent sur leur sort, ça va bien cinq minutes, mais c'est bien tout. Je sais pas si je suis claire.
Manque de temps pour lire le reste tout de suite, je continuerai ce soir Wink
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 27 Nov - 21:16

Tu confonds préface et prologue ^^

La préface, c'est un texte de l'auteur qui argumente pour défendre son oeuvre (placée avant le début de celle-ci, surement pour ca que t'as confondu avec le prologue ^^).
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 27 Nov - 22:33

Wikipédia a écrit:
Le prologue, du grec προ (pro) : avant, et λóγος (logos) : discours, est la première partie d'une œuvre littéraire ou la première scène d’une œuvre dramatique, faisant office de préface, d’introduction ou de préambule, et servant à situer les personnages et l’action de l’œuvre en exposant divers points essentiels à connaître pour l’intelligence de la pièce.

Ce n'est pas un prologue non plus Razz
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 27 Nov - 22:50

c'est une introduction? lol
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 27 Nov - 22:56

Alors licorne : penses tu que je suis capable d’emmerder mon monde ? Dans mes commentaires oui. Que veux tu faire de ton roman ? Question de curiosité. Je m’attelle également à l’écriture de mon bébé.

Parlons plus sérieusement, voici mon commentaire (si les détails t’embêtent dis le moi je ne recommencerai plus à me fatiguer, ok ? merci)

Commentaire générale de la préface : Ce que j’apprécie réellement c’est la distance que l’auteur et le personnage principal prennent avec la mort. On ne tombe dans la victimisation larmoyante et ennuyeuse, c’est un point positif selon moi. C’est une affaire de goût évidemment mais ce genre de procédé sentimental inutile m’ennuie littéralement. Mais je pense tout de même que ta préface mérite encore du travail au niveau de ton style d’écriture parfois trop simple.

Commentaire approfondi de la préface :

« Cela ne m’inquiète pas plus que ça » : cela et à la fin ça. Ta phrase devient ainsi lourde, floue et vague. Les « ça » et « «cela » sont à éviter. Mets le mot qualificatif directement au lieu de mettre ces termes qui ne veulent rien dire.

« Me ferait rire » : Pourquoi « ferait », Pourquoi ce temps ? Pourquoi pas le présent ? Ca pointerait d’avantage sa distance avec la mort et sa froideur face à ce qui lui arrive. Non ?

« Depuis je ne sais combien de temps » : tournure maladroite selon moi.

« Pas trouvé » : je remplacerai le verbe trouver par détecter. J’ai le sentiment qu’il est plus approprié.

« Pauvres soldats » : pauvre : larmoyant je trouve.

« Sauver le monde » : fais juste gaffe de ne pas tomber dans le cliché bien connu, parce qu’après c’est du fouettage de gueule.

« La longueur du doigt » : j’aime beaucoup la description qui tourne autour de cette image. C’est original. J’appuierai encore d’avantage.

« Tout est oublié, pardonné » : maladroit

« Si je ratteris » : hein ?

La description du corps qui tombe est à développer selon moi. C’est top faiblard !

« Pas eu le temps de dire je t’aime » : trop larmoyant.

« Ils auraient mieux fait d’en choisir cinq autres » : maladroit.


Quand au premier chapitre j’ai adoré !!! Je lirai le second demain.
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mar 27 Nov - 23:35

Je m'en balance, j'ai pas dit que c'était un prologue, mais en totu cas c'est pas une préface du tout Very Happy
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 1:53

Dans ce cas c'est rien... qu'est-ce que c'est ? Sad
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 2:05

I don't know O_o

ca s'approche d'un prologue je trouve mais bon.
Disons un pré-chapitre XD
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 14:39

On va dire l'Introduction hein...
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 15:49

Et on approuve l'admin qui posait une question.... c'est y pas cHou ca!!!!
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 22:49

roxyleen a écrit:
Et on approuve l'admin qui posait une question.... c'est y pas cHou ca!!!!
Désolé Roxy, je n'avais pas vu vos messages avec Odela... pale
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 22:55

La prochaine fois je ne dévellopperai pas autant et ... toc!
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 23:09

La prochaine fois dis-toi que je ne lis que la dernière page en date... donc ne poste pas le dernier post de la page Laughing

Mais j'ai presque tout lu je te rassure.
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Mer 28 Nov - 23:11

Et en plus il faut que je m'arrange pour être sur la bonne page... pure délire!

J'espère au moins que mes commentaires te serviront!!!

Hop! T'as droit à un bisou volant!
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8Jeu 29 Nov - 2:38

Ben le seul truc c'est que j'ai écrit l'Introduction y'a... perpet' Razz

Donc oui, le style est étrange, la fin est brusque, c'est fait exprès, mais l'intro ne colle pas spécialement avec le reste du récit, je m'en suis rendu compte y'a pas longtemps (ni avec l'optique que j'ai de l'histoire), mais bon...

Cela, ça, erreurs de toutes parts. Langage trop familier, trop décalé, c'est pour ça que je pense la réécrire, mais quand j'aurais fini le roman, afin de tout bien remettre (eh voui... l'Introduction, c'est la fin de l'histoire, surprise hein ? Razz ).

Sans compter toutes les aberrations techniques.

Sinon pour répondre à quelques-uns des remarques :
"... me ferait rire ..." : parce qu'il ne rit quand même pas, c'est un rire hypothétique si la situation n'était pas tel quel.

"... pauvres soldats ..." : c'est ironique, à prendre au 10000° ^^

"... pour sauver le monde" : c'est son point de vue. Après personnellement je sais ce qu'il se passe, vu que c'est le commencement de mon jdra (eh voui, j'essaye d'imbriquer tout ce que je "produis", avec un élément central).

"Tout est oublié, pardonné" : ce n'est pas que c'est maladroit, c'est que c'est une aberration, ça n'a rien à faire dans le contexte.

"Si je ratteris" : ben... re-atterir... genre s'exploser la gueule par terre quoi Razz

Je n'avais pas envie de faire des descriptions, juste relater les pensées d'un personnage qui pense qu'il va mourir l'instant d'après.

Bref... pour ce qui est de la fin, la chute est voulue, les mentions à sa mère, sa soeur ne sont à priori pas viables, je n'ai encore pas fait de famille pour le personnage. Tout plein d'incohérences donc ^^

Pour répondre aux autres questions :
Citation :
penses tu que je suis capable d’emmerder mon monde ?
Je pense que tu en aies capable, comme tout le monde ^^

Citation :
Que veux tu faire de ton roman ? Question de curiosité
Pour l'instant le finir, après je verrais si je l'éditerais ou pas Wink
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MessageSujet: Re: Les Catacombes de Loki   Les Catacombes de Loki Minihorlogeqq8

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